Rachel Kéké, la femme de ménage franco-ivoirienne qui entre à l’Assemblée


Pendant deux ans, elle a été le porte-voix de la grève contre le groupe hôtelier Accor. Le 19 juin, cette Franco-Ivoirienne à la détermination sans faille, candidate aux élections législatives françaises sous les couleurs du parti de Jean-Luc Mélenchon, a été élue députée.

177- C’est le nombre de voix qui sépare Rachel Kéké de son opposante, l’ancienne ministre des Sports d’Emmanuel Macron, Roxana Maracineanu, lors du second tour des élections législatives. Dans une confrontation aux allures de duel entre David et Goliath, c’est finalement l’outsider qui l’a emporté dans la 7e circonscription du Val-de-Marne, avec 50,3 % des suffrages. Quelques jours avant cette élection, Jeune Afrique avait rencontré cette Franco-Ivoirienne qui, à 48 ans, cumule les casquettes*.

En plus de son emploi de femme de chambre et des obligations parentales qu’impose l’éducation de cinq enfants, Rachel Kéké, qui habite à Chevilly-Larue, en région parisienne, s’est lancée jeudi 19 mai dans la course aux législatives des 12 et 19 juin. « Je suis une guerrière. Des batailles, j’en ai déjà menées. Je suis prête pour celle-là », garantit-elle au téléphone, sur le seuil du collège de sa benjamine, où elle a rendez-vous.

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France : ces nouveaux députés d’origine africaine


Les visages et les profils des députés français fraîchement élus ont largement changé la physionomie de l’Assemblée nationale française. Parmi les nouveaux venus, de nombreux députés nés en Afrique, binationaux ou ayant des liens familiaux forts avec le continent africain.

Certains sont nés en Afrique et y ont vécu une partie de leur enfance. D’autres n’y ont mis les pieds que de manière très ponctuelle, mais sont issus de familles africaines ayant émigré en France. La plupart sont aussi des nouveaux venus, sinon sur la scène politique française, du moins sur les bancs de l’Assemblée nationale. Tous ont eu droit à des portraits dans les journaux des pays dont ils et elles sont issues.

Sans prétendre à l’exhaustivité, nous vous présentons ici une galerie de portraits de ces députés qui entretiennent des liens avec le continent africain, du fait de leur histoire familiale. Il convient par ailleurs de rappeler que la déclaration de binationalité d’un député n’est pas obligatoire en France. Dans le même temps, l’interdiction de posséder une double nationalité est rare sur le continent africain. Certains pays y mettent des limites, mais elle est possible quasiment dans tous les pays.

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Fintech : quand les start-up chassent les cadres des télécoms


En plein boom, les start-up africaines de fintech recrutent de plus en plus parmi les talents des secteurs des télécoms pour diriger leur stratégie de croissance.

Oluwabankole Falade avait passé plus de dix ans chez MTN quand il a été recruté par Flutterwave en juin 2021 comme directeur de la régulation et des relations avec le gouvernement. Pardon Mujakachi, qui vient d’intégrer Chipper Cash en tant que vice-président chargé de la stratégie et des partenariats, peut se targuer de huit ans d’expérience chez Econet et de plus d’un an chez Etisalat. Wave a, quant à lui, accueilli parmi ses cadres Ibrahima Mall, manager en marketing numérique et fort de six mois de pratique chez Orange, ou encore Fabrice Zadi, responsable de la croissance du nombre d’utilisateurs, qui a effectué toute sa carrière dans les télécoms, d’abord chez Orange, puis chez Moov (Etisalat).

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Nigeria, Maroc, Sénégal : où sont les top développeurs africains ?


En Afrique, malgré la contraction de l’économie mondiale, le nombre de développeurs a augmenté de 3,8 % en 2021. Tech, salaires, hubs, défis du continent… Comment évolue cette tendance susceptible de modifier les écosystèmes locaux ?

Les professionnels du développement informatique ne sont pas moins de 716 000 en Afrique. C’est ce qui ressort d’une analyse produite par Accenture et commandée par Google pour cartographier le paysage des développeurs sur le continent. C’est l’Afrique du Sud (121 000 développeurs), suivie de l’Égypte, du Nigéria (89 000) et du Kenya (60 000), qui abrite le plus d’experts de ce secteur dans leurs écosystèmes.

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