Bonne nouvelle : Du chocolat made in Côte d’ivoire


Extrait du texte du journaliste Khadim Mbaye du site la Tribune Afrique

D’abord un rappel :
La première puissance économique ouest africaine est le premier producteur de cacao, avec 40% du marché mondial. Mais le pays d’Alassane Ouattara ne transforme qu’environ 5 % de ses fèves de cacao. Un mal aiguë et un véritable manque à gagner pour l’économie ivoirienne. Les recettes tirées des fèves sont trop maigres parce qu’elles ne sont pas transformées sur place faute d’industrie et de savoir-faire.
Et puis voici ce qui est en train de se produire :
Le mystère du chocolat ivoirien commence à fondre. Les producteurs de fèves ivoiriens veulent aussi devenir de grands transformateurs. Une entreprise locale, l’Entreprise coopérative de Yamoussoukro (ECOYA) a d’ailleurs lancé un projet en ce sens. Après deux ans de dur labeur, les premiers résultats de l’expérience sont encourageants.
ECOYA a présenté ce lundi 28 août ces premières tablettes de chocolat fabriquées en milieu rural près de Yamoussoukro, la capitale administrative du pays. Créée par le groupe de chocolatiers ivoiriens dénommé « Instant Chocolat », l’entreprise vise à transformer 10% de la récolte des planteurs de cacao organisés au sein d’une coopérative. D’une teneur de 75 % d’un cacao certifié, ce chocolat est destiné à la pâtisserie; un produit local moins cher que le chocolat importé, donc plus profitable aux producteurs locaux.
Yvan Asselin

Où se trouve le meilleur conteur africain ?


Selon les juges du volet culturel des Jeux de la Francophonie 2017 tenus à Abidjan,  il se trouverait au Congo Brazzaville.

Voici un extrait de la nouvelle rapportée par la journaliste Germaine Mapanga du journal Les Échos :

Triomphe pour Moussoki et son Conte du moustique aux Jeux de la Francophonie à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Le Congolais a remporté la médaille d’or dans la catégorie « conteur », devant les guinéens de la Compagnie Arc-en-ciel et la française Najoua Darwiche.

Moussoki avec son « Conte du moustique » a piqué la curiosité du jury et du public.

Ce drôle de farfadet venu du Congo pour raconter l’histoire de deux amoureux qui s’aiment puis s’entredéchirent, ne manque pas de rendre hommage à ses ainés quand on lui demande ce qui l’inspire.

Yvan Asselin

Un peu plus d’eau potable pour les déshérités de Ouaga


Extrait du site de la Banque Mondiale

Grâce au projet pilote de gestion déléguée de l’approvisionnement en eau des quartiers péri-urbains à Ouagadougou, 107 000 personnes parmi les déshérités vivant en milieu urbain dans des quartiers non structurés ont pu bénéficier d’un accès durable à de meilleurs services. Le projet a permis de réduire leurs dépenses mensuelles de 4 dollars à 2,8 dollars (pour recueillir de l’eau au niveau des bornes-fontaines) et à 3,5 dollars pour les branchements domestiques. Ce programme arrive à échéance cette année.

Globalement à Ouagadougou, l’accès à l’eau potable s’est sensiblement amélioré, de 54 % en 2001 à 90 % en 2016 (63 % de personnes étant desservies par des branchements domestiques et 27 % par des bornes-fontaines).

Yvan Asselin