Casser le mythe du « boubou africain »


Pop up Beauty est le rendez-vous de la mode aux tendances afro. Pour cette deuxième présentation, l’événement, qui aura lieu demain au Loft Hôtel (334, terrasse Saint-Denis), propose défilés de mode, conférences, ateliers, brunch de réseautage et kiosques de vente où on pourra découvrir des marques et acheter vêtements, accessoires et bijoux.

« La mode afro est vibrante et colorée, mais aussi plus sobre. Il faut casser le mythe du boubou africain associé à la mode afro, car il y a de très beaux sacs en cuir, robes, jupes et bijoux aux inspirations africaines pour tous les styles de femmes, affirme Honorine Lombolou, fondatrice de Miss Kabi, qui organise l’événement. Les créateurs s’inspirent des coupes et des matières premières de la culture afro-caribéenne », poursuit-elle.

Honorine Lombolou explique qu’aux États-Unis, la mode afro est très présente et vivante, alors qu’à Montréal, elle reste encore très nichée dans la communauté.

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Statistiques


  • À Montréal, on vit de plus en plus seul

Statistiques-Canada, ayant échappé de justesse au couperet de l’ancien gouvernement conservateur et ravivé sous les libéraux de Justin Trudeau, nous arrive avec des nouvelles statistiques fort intéressantes.

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342,000 personnes vivent seules dans un logement ou un condo et moins de 260,000 se retrouvent à deux dans la même catégorie statistique du ménage privé.

Par choix ou par obligation dans le cas des gens seuls?  Tout dépend si on parle des personnes âgées en santé qui ne veulent pas se retrouver en foyer ou des jeunes de plus en plus nombreux gars et filles qui préfèrent partager des moments ensemble avant de fonder une famille et de cohabiter.

Notons que 33% des jeunes (20-34 ans) n’ont pas encore quitté le nid familial.  Ce pourcentage atteint 50% à Toronto.

  • Et on se marie moins chez les plus jeunes

Dans la grande région de Montréal, chez les 25 à 29 ans on retrouve 23 mille couples mariés et 35 mille couples en union libre.

Difficile de tirer des conclusions à long terme puisque chez les 30 à 34 ans la situation change.

51 mille personnes sont mariées et 36 mille partagent leur vie sous le mode de l’union libre.

  • Au Québec, on peut parler 150 langues différentes à la maison

Notes tirées du tableau du Journal de Montréal réalisé à partir des données de Statistiques-Canada :

Le tableau québécois des 10 principales langues maternelles:

Le français                             6,164,250

L’anglais                                     656,555

L’arabe                                         169,690

L’espagnol                                  145,635

L’italien                                        104,610

Les langues créoles               56,990

Le mandarin                              43,690

Le grec                                         38,640

Le portugais                              36,765

Le roumain                                 35,840

Arrivent en onzième place les langues algonquiennes avec 33,140 personnes.

  • Et les langues africaines?

Pas très loin derrière.  Dans la catégorie des langues nigéro-congolaises, on retrouve 28,360 personnes qui peuvent échanger dans ces langues maternelles à la maison.  Les langues berbères suivent (20,835)  … et puis les chiffres deviennent plus petits…

Langues couchitiques (Est de l’Afrique) 1,125

Tigregna (Érythrée) 385

Les langues nilo-sahariennes 345

Afrikaans 125

Un tableau impressionnant tout de même du Québec d’aujourd’hui.