Affaire à suivre au Burkina Faso


Voici,  plus bas,  le genre de paragraphe publié sur le site Faso.net auquel il faudra prêter attention.  À priori, cela peut tenir de la langue de bois, autrement dit du discours politique codé.  Il y a sans doute derrière des intentions bienveillantes…mais les communautés burkinabé touchées par les exploitations minières canadiennes devraient se les faire expliquer et par là suivre suivre leurs applications..

Voici le fameux paragraphe…il fait suite à la rencontre au Canada des autorités burkinabé avec les leaders du parlement et du sénat canadiens (début juin 2017)

Dans le domaine des mines, le Canada a décidé que désormais toutes les règles de droit et de justice sociale qui s’appliquent aux entreprises minières évoluant au Canada seront appliquées à celles travaillant au Burkina notamment dans le domaine du financement de projets pour les localités qui abritent les mines et dans celui de la restauration de l’environnement.

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Yvan Asselin

Le monde est petit…..


On le répète chaque fois qu’on réalise par des hasards que la planète, malgré ses sept milliards d’habitants, reste quand même tout petite, et que c’est pour cela justement qu’il faut en prendre bien soin, afin qu’elle puisse permettre aux humains comme aux animaux de vivre décemment.

Mais je m’éloigne.  Ce dont je veux parler, ce n’est pas de la rencontre inopinée d’un ami à l’autre bout du monde, mais un article que j’ai lu dans Aujourd’hui le Maroc.  Voici le paragraphe qui m’a frappé :

Pour qu’il pleuve récemment au Maroc, des nuages ont été stimulés. C’est ce qu’a déclaré à ALM Lhoussaine Youabd, responsable de communication de la direction de la météorologie nationale.

Alors m’est revenue en mémoire toute l’affaire des machines à pluie au Québec, dans les années cinquante et soixante, qui a fait l’objet de débats des années durant (légende ou réalité), jusqu’à ce que le gouvernement finisse par admettre qu’on utilisait de l’iodure d’argent pour faire éclater les gros nuages froids.  Un documentaire signé Claude Bérubé produit par l’ONF jette un éclairage intéressant sur ce phénomène.

Parce que …nous sommes en 2017…au Maroc, cela se fait  en toute transparence dans plusieurs régions du pays…

Il pleut il pleut bergère…rentre tes blancs moutons….

Yvan Asselin

Les transactions bancaires mobiles : des pas de géants en Afrique


80 pour cent des kényans utiliseraient leur téléphone intelligent pour payer leurs factures, envoyer de l’argent à leurs proches ou payer un taxi.  C’est ce que révèle un article signé par Stéfan-Eloise Gras publié dans le Monde – Afrique.

La Banque Mondiale considère qu’il s’agit d’un élément structurant de croissance inclusive.  Les services mobiles ou numériques imaginés en Afrique et pour l’Afrique se multiplient, de Nairobi à Dakar en passant par le Cap, Accra ou Kinshasa.

Le Kenya numérique c’est impressionnant.  Il faut toujours lire attentivement les pourcentages.  C’est 80 pour cent des utilisateurs des téléphones intelligents qui payent ainsi leurs factures et non 80 pour cent du peuple kényan.  Ou ais-je mal compris ?  à suivre…

Yvan Asselin

Sur le compte de la jeunesse…


Macron s’est mis les pieds dans les plats avec une blague que le président des Comores a finalement mis sur le compte de la jeunesse du président français.

Selon la dépêche de l’AFP, voulant faire de l’humour à propos des frêles embarcations comoriennes,  les kwassas-kwassas,  Emmanuel Macron a déclaré qu’elles servaient surtout à amener du Comorien à Mayotte plutôt qu’à pêcher.

Or, rappelons que des milliers de personnes se sont noyés au fil des ans en utilisant ce type d’embarcation pour traverser à Mayotte.

Yvan Asselin