Énergie : l’Afrique ne peut aider l’Europe à perte


À deux mois de la 27e session de la Conférence des parties (COP 27) en Égypte, qui sera consacrée aux moyens de remplir les engagements de décarbonation et aux financements de l’adaptation au changement climatique des pays développés, la Russie a annoncé la fermeture du gazoduc Nord Stream 1, aggravant ainsi la crise énergétique.

Sécurisation des stocks, nouveaux fournisseurs, avancement des ports de GNL, appel à la sobriété des citoyens et préparation à des rationnements cet hiver ont été décidés.

L’Europe regarde aussi du côté de l’Afrique : de nouveaux contrats ont été signés avec l’Algérie et l’Égypte, et des chantiers GNL s’achèvent au Sénégal et en Mauritanie. En revanche, augmenter les exportations nécessitera des investissements dans de nouveaux projets, la capacité des producteurs actuels étant insuffisante.

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Énergie : l’Afrique ne peut aider l’Europe à perte

Elizabeth II, Charles III et les joyaux africains de la couronne britannique


Quelques heures après le décès de la reine d’Angleterre, une salve de critiques contre la famille royale britannique – par ailleurs très globalement encensée – a surgi sur une partie des réseaux sociaux africains. Avant même l’annonce du décès de la monarque, le professeur américain d’origine nigériane Uju Anya exprimait déjà ce qu’il affirmait être un « mépris » de la famille royale envers le souvenir de la guerre du Biafra. Quant au parti d’opposition sud-africain Economic Freedom Fighters (EFF), il a affirmé ne pas être en deuil après la disparition de ce que son porte-parole a qualifié de « fier porte-drapeau des atrocités coloniales ».

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Elizabeth II, Charles III et les joyaux africains de la couronne britannique

 

Mort d’Elizabeth II : la reine et l’Afrique, sept décennies d’histoire


La reine d’Angleterre Elizabeth II est décédée à 96 ans ce 8 septembre en sa résidence écossaise de Balmoral. Couronnée en 1952, elle était une légende vivante, y compris en Afrique, continent qu’elle avait découvert dès 1947.

Soixante-dix ans qu’on ne voyait qu’elle, depuis la retransmission mondiale à la télévision de son sacre, hiératique jeune femme de 27 ans portant une couronne trop lourde pour son cou et ses épaules frêles. Soixante-dix ans qu’on scrutait, un brin moqueur, ses chapeaux extravagants et qu’on se demandait ce qu’elle pouvait bien fourrer dans son éternel sac à main. Soixante-dix ans qu’on la voyait sillonner le monde, inaugurer des institutions, recevoir des chefs d’État, décorer des personnalités – plus de 400 000 au total, car, disait-elle, « tout le monde aime être encouragé par une tape dans le dos ».

Appliquée à la tâche, stoïque en toutes circonstances, qu’il fasse plus de 40° à l’ombre (elle ne transpirait jamais) ou qu’un fou, déjouant les mesures de sécurité, se fraie un chemin jusque dans sa chambre à coucher, Sa Gracieuse Majesté, 96 ans, n’en finissait pas de nous intriguer. Mais, ce 8 septembre, Elizabeth s’est finalement éteinte, en la résidence royale de Balmoral, en Écosse.

Avant d’être cette digne vieille dame à jupes plissées, elle fut la petite Lilibet. La « plus grande fierté » de George VI, son père. Lorsque cet homme timide et bégayant est appelé à régner « par accident » après qu’Édouard VIII, son frère, a renoncé au trône pour épouser une roturière américaine deux fois divorcée, on commence à regarder la fillette de 10 ans d’un autre œil. « Il émane d’elle un air d’autorité et de sérieux étonnant chez un enfant de 2 ans », s’étonnait déjà Winston Churchill, pourtant peu enclin à s’extasier devant des chérubins.

Une vingtaine d’années plus tard, devenu son Premier ministre, il se dira de nouveau frappé par l’attention que cette jeune femme porte aux affaires de l’État et par sa compétence. « De tous mes Premiers ministres, Winston fut le plus drôle », confiera de son côté la reine, qui partageait avec lui la passion des courses de chevaux et ordonna des funérailles nationales pour honorer la mémoire du héros de la Seconde Guerre mondiale.

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Mort d’Elizabeth II : la reine et l’Afrique, sept décennies d’histoire

Elizabeth II et l’Afrique : de la valse avec Kwame Nkrumah au face à face avec Amin Dada


Au cours de ses sept décennies de règne, la reine Elizabeth II s’est rendue dans une vingtaine de pays africains. Des voyages dont il reste des photos qui ont fait le tour du monde, et un héritage politique.

La légende raconte qu’elle a appris la mort de son père, le roi George VI, alors qu’elle se trouvait sur une plateforme hissée au sommet d’un figuier d’où elle observait la vie sauvage, elle, la grande passionnée d’animaux et de photographie.

Nous sommes en février 1952, au Kenya. La princesse Elizabeth effectue une tournée dans plusieurs pays du Commonwealth – cinquante-six, dont une vingtaine de pays africains souverains aujourd’hui –, pour représenter le souverain de 56 ans, atteint d’un cancer du poumon et incapable de se déplacer à l’étranger.

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Elizabeth II et l’Afrique