Le Goncourt 2021 décerné à « la Plus Secrète Mémoire des hommes » de Mohamed Mbougar Sarr


Consacré en cette rentrée littéraire, cent ans après le prix Goncourt de René Maran, « La plus secrète mémoire des hommes », le nouveau roman de l’auteur sénégalais, est un superbe éloge de l’existence.

Il y a une douce ironie dans le sacre littéraire et médiatique du jeune sénégalais Mohamed Mbougar Sarr (31 ans) qui vient de remporter le prix Goncourt 2021, la plus prestigieuse récompense littéraire française. Son nouvel opus est en effet tout entier construit autour d’une tragique histoire restée dans les annales : la fascinante trajectoire de l’écrivain malien Yambo Ouologuem, prix Renaudot en 1968 pour Le Devoir de violence, avant que des accusations de plagiat ne viennent entraver une carrière extrêmement prometteuse dans le monde des lettres et ne le poussent à s’effacer de la scène jusqu’à sa mort, le 14 octobre 2017, à Sévaré.

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Le Goncourt 2021 décerné à de Mohamed Mbougar Sarr

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Mohamed Mbougar Sarr : « Lire apporte un surplus de vision politique »

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Les rêves volés de la jeunesse africaine, par Mohamed Mbougar Sarr

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L’émancipation par la littérature

Fespaco : le Somalien Ahmed Khadar remporte l’Étalon d’or


Le réalisateur somalien Ahmed Khadar a remporté samedi 23 octobre l’Étalon d’Or de Yennenga du 27e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) pour son premier long-métrage, « La femme du fossoyeur ».

Le jeune réalisateur de 40 ans, également de nationalité finlandaise et dont le film est tourné à Djibouti en version originale somali, n’a pas pris part à la cérémonie de clôture du festival dans la capitale burkinabè.

Le président du jury qui lui a décerné le prix, le Mauritanien Abderrahmane Sissako, a déclaré que « pour tout cinéaste africain c’est le plus beau prix qu’on puisse avoir, c’est toute une fierté ».

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Fespaco et El Gouna : deux festivals de cinéma pour l’Afrique


Entre le 16 et le 23 octobre, ce n’est pas un mais deux festivals de cinéma qui se tiennent sur le continent, au Burkina Faso et en Égypte : le Fespaco à Ouagadougou et le festival du film à El Gouna.

C’est à la fois une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle : après presque deux années plombées par la pandémie de Covid-19, le temps est enfin revenu des festivals de cinéma sur le continent. Petit bémol néanmoins, les changements de programmation provoqués par la crise sanitaire font que deux des principaux événements consacrés au 7ème art se déroulent exactement en même temps.

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Fespaco et El Gouna : deux festivals de cinéma pour l’Afrique

Fespaco 2021: 17 films en compétition pour le grand prix


Dix-sept films seront en compétition pour le grand prix du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), le plus grand rendez-vous du cinéma africain qui se déroulera du 16 au 23 octobre dans la capitale burkinabè, ont annoncé jeudi les organisateurs.

Initialement prévue du 27 février au 6 mars, l’édition 2021 du Fespaco a été repoussée en octobre en raison de la pandémie de coronavirus dont une deuxième vague frappait le pays.

Sur 1.132 films inscrits, 17 ont été retenus dans la catégorie long métrage de fiction, pour concourir pour la récompense suprême, l’Etalon d’or du Yénnenga, a déclaré lors d’une cérémonie de présentation des œuvres sélectionnées, le délégué général du Fespaco, Alex Moussa Sawadogo.

Les réalisateurs des 17 films en lice sont issus de 15 pays du continent, avec deux Egyptiens et un Burkinabè notamment.

Les autres sont originaires du Sénégal, de l’Angola, du Cameroun, du Nigeria, de la Tanzanie, de la Somalie, de la Côte d’Ivoire, du Tchad, du Rwanda, du Maroc, de la Namibie, du Lesotho et de la Tunisie. Enfin, un film haïtien a également été retenu.

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Burkina Faso : le Fespaco, enfin !