L’Afrique doit inventer son propre avenir


Voilà deux économistes qui auront marqué l’année qui s’achève et qui, cela ne fait guère de doute, vont continuer à animer le débat en 2020.

À 48 ans, le Français Thomas Piketty est un obstiné détracteur du capitalisme contemporain, qui, selon lui, engendre de grandes inégalités dans le monde. Dans son ouvrage Capital et Idéologie, paru en septembre dernier aux éditions du Seuil, il insiste sur la nécessité, déjà défendue dans son best-seller Le Capital au XXIe siècle, paru six ans plus tôt chez le même éditeur, de réformer ce système.

Quant à Kako Nubukpo, 51 ans, doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion de l’université de Lomé, ancien ministre et ancien directeur de la francophonie économique à l’OIF, il combat depuis plusieurs années le franc CFA, monnaie utilisée par 14 pays d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest, dans sa forme actuelle.

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L’Afrique doit inventer son propre avenir

Kako Nubukpo à la Commission de l’Uemoa


L’économiste togolais a été désigné par le président Faure Gnassingbé pour représenter Lomé au sein de l’instance régionale. Un retour en grâce des plus officiels pour l’ancien ministre, écarté des cercles institutionnels il y a quelques années en raison de ses critiques contre le franc CFA.

Son nom apparaît en dernière position – mais c’est l’ordre protocolaire et alphabétique qui le veut – dans la liste des nouveaux Commissaires de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), désignés le 14 avril. Selon les informations de Jeune Afrique, la nouvelle commission devrait être officialisée au début de mai. Kako Nubukpo a été désigné par la république du Togo pour la représenter au sein de l’institution économique sous-régionale.

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Kako Nubukpo à la Commission de l’Uemoa

Commerce international : pourquoi l’Afrique doit en finir avec la comédie de l’échange « libre et sans entraves »


Longtemps présentée comme un système gagnant-gagnant par les partenaires du continent, la libéralisation des échanges s’est trop souvent faite aux dépens des pays africains.

Sur le papier, l’accord de libre-échange (ALE) signé en 2004 par le Maroc et la Turquie, en vigueur depuis 2006, paraît un modèle du genre, alors que le siège du secrétariat permanent de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) vient d’ouvrir ses portes, à Accra, à la mi-août.

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Commerce international

Faut-il alléger la dette africaine ? Les analyses de Tidjane Thiam, Kako Nubukpo et DSK


Alors que les conséquences de la pandémie de coronavirus frappent durement l’économie mondiale, les pays africains craignent désormais la récession. Faut-il effacer leur ardoise ? Certains le souhaitent, d’autres redoutent que cela ne nuise à leur image et à leur accès aux marchés.

La situation n’est guère reluisante. Elle est même assez préoccupante. Depuis que la pandémie de coronavirus et le confinement planétaire ont entraîné l’arrêt soudain de la machine économique mondiale et aggravé la dégringolade des prix de nombreuses matières premières, les pays africains connaissent un tarissement brutal de leurs entrées de liquidités.

Partout, de Dakar à Luanda, en passant par Kigali, dans les ministères des Finances ainsi que dans les banques centrales, le mot d’ordre est le même : il faut trouver en urgence de l’« argent frais » pour faire face aux conséquences désastreuses de cette pandémie – qui, en Afrique, seront d’abord économiques et sociales.

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Faut-il alléger la dette africaine ?