Commerce international : pourquoi l’Afrique doit en finir avec la comédie de l’échange « libre et sans entraves »


Longtemps présentée comme un système gagnant-gagnant par les partenaires du continent, la libéralisation des échanges s’est trop souvent faite aux dépens des pays africains.

Sur le papier, l’accord de libre-échange (ALE) signé en 2004 par le Maroc et la Turquie, en vigueur depuis 2006, paraît un modèle du genre, alors que le siège du secrétariat permanent de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) vient d’ouvrir ses portes, à Accra, à la mi-août.

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Commerce international

Faut-il alléger la dette africaine ? Les analyses de Tidjane Thiam, Kako Nubukpo et DSK


Alors que les conséquences de la pandémie de coronavirus frappent durement l’économie mondiale, les pays africains craignent désormais la récession. Faut-il effacer leur ardoise ? Certains le souhaitent, d’autres redoutent que cela ne nuise à leur image et à leur accès aux marchés.

La situation n’est guère reluisante. Elle est même assez préoccupante. Depuis que la pandémie de coronavirus et le confinement planétaire ont entraîné l’arrêt soudain de la machine économique mondiale et aggravé la dégringolade des prix de nombreuses matières premières, les pays africains connaissent un tarissement brutal de leurs entrées de liquidités.

Partout, de Dakar à Luanda, en passant par Kigali, dans les ministères des Finances ainsi que dans les banques centrales, le mot d’ordre est le même : il faut trouver en urgence de l’« argent frais » pour faire face aux conséquences désastreuses de cette pandémie – qui, en Afrique, seront d’abord économiques et sociales.

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Faut-il alléger la dette africaine ?

Kako Nubukpo : « Le sommet Afrique-France sera l’occasion de poser les questions qui fâchent »


Nouveau commissaire du Togo à l’Uemoa, Kako Nubukpo revient sur la future monnaie eco, l’agenda de l’Uemoa ainsi que sur l’avenir économique du continent.

C’est à Ouagadougou, la capitaine burkinabè, qu’il a rejoint début janvier pour occuper le poste de conseiller spécial du président de la commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), que Kako Nubukpo a eu, le 14 avril dernier, la confirmation de sa nomination comme représentant du Togo.

Si ce retour en grâce institutionnel lui attire des flèches de certains panafricanistes qui lui reprochent d’avoir abandonné son combat contre le franc CFA, lui assure rester fidèle à ses convictions et espérer un débat franc lors du prochain sommet Afrique-France prévu à Montpellier. Rencontre.

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Le sommet Afrique-France sera l’occasion de poser les questions qui fâchent

 

 

Des idées qui vont changer l’Afrique


Touché – durement – mais prêt à rebondir, le continent devrait rattraper cette année les pertes de 2020. Et des innovations en matière de gouvernance pourraient l’aider à faire encore mieux.

15 000 MW rien qu’en Afrique de l’Est. C’est la capacité énergétique que pourrait générer la géothermie dans cette région, selon l’Union africaine

Pour l’heure, seul le Kenya (qui figure dans le top 10 mondial des producteurs d’énergie géothermique) a sauté le pas, près de la moitié de sa consommation électrique étant assurée par cette énergie propre, fiable et compétitive. Mais des projets sont en cours en Éthiopie, Égypte, Érythrée, Ouganda, Tanzanie et à Djibouti. Établir une carte des ressources à exploiter permettrait d’en faire émerger d’autres et de motiver les investisseurs.

Pour nombre d’économistes, c’est la mesure devant accompagner l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Si l’ouverture des frontières est indispensable, l’organisation de la concurrence – par l’intermédiaire de l’adoption d’une loi antitrust sur le modèle de la réglementation américaine de 1890, toujours en vigueur – l’est tout autant.

Accompagnée de la création d’une agence de la concurrence, elle permettrait la démonopolisation des économies, notamment au Maghreb, mais aussi l’encadrement des opérations de fusion et de rachat. L’échelon supranational doit assurer une certaine indépendance vis-à-vis des intérêts locaux.

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21 idées qui vont changer l’Afrique en 2021