CFA-Eco : la monnaie unique de la Cedeao différée à une date ultérieure


Les chefs d’État et de gouvernement ont acté l’impossibilité de lancer d’ici la fin de l’année la nouvelle monnaie régionale.

Il ne restait plus que quatre mois pour lancer la monnaie unique de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), comme l’évoquaient régulièrement les textes depuis 2015. Un délai bien court alors qu’il restait encore à créer la banque centrale fédérale, à préciser le régime de change de la nouvelle monnaie, sans compter les nécessaires démarches administratives et informatiques liées à un changement de devise et la fabrication des pièces et billets…

Réunis le 7 septembre à Niamey, les chefs d’État et de gouvernement de la région ont donc acté le report – inéluctable – de la mesure.

Ils ont ainsi décidé de « différer, à une date ultérieure, le lancement de la monnaie unique » et ont évoqué l’élaboration d’une « nouvelle feuille de route », sans pour l’instant déterminer de nouveau calendrier.

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CFA-Eco : la monnaie unique de la Cedeao « différée à une date ultérieure »

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Québec-Afrique : le business avant tout


Depuis 2019, la Belle Province a officiellement « une vision » pour le continent. Mais cette stratégie, plus économique que politique, reste encore à préciser.

Les signes d’un intérêt soutenu du Québec pour l’Afrique sont de plus en plus nombreux et de plus en plus visibles ces dernières années. En particulier au niveau politique, avec une « vision » en cours de définition et la nomination d’un chargé de mission pour le continent auprès du Premier ministre québécois, François Legault.

Mais ils sont surtout économiques, à l’image des 45 missions commerciales organisées à travers le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest en 2019 ou de la présence, jusqu’alors rarissime, du continent lors de la 25e Conférence du Forum économique international des Amériques organisé à Montréal en juin de la même année.

Invitée en tant que secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo avait profité de cette tribune pour rappeler que « l’Afrique [devait] cesser d’être un sujet de charité pour devenir un vrai partenaire ».

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Selon une enquête sur la ZLECA : Le commerce intra-africain très faible


Plus de 70% des PDG africains estiment que le commerce intra-africain augmentera au cours des 12 prochains mois, selon une enquête publiée jeudi, reprise par l’APS. L’enquête «Africa CEO Trade Survey 2020» montre que, contrairement à d’autres régions du monde, le commerce intra-africain reste très faible, à 15%, laissant davantage de marge de croissance.

«La Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) pourrait également servir de catalyseur opportun pour stimuler le commerce intra-africain», indique l’enquête menée par le Comité panafricain du commerce et de l’investissement du secteur privé (Paftrac) et Afreximbank. Les conclusions de l’enquête, du moins telles que rapportées par l’APS, ne montrent pas les défis que soulève présentement la question du redressement économique dans le monde du fait déjà de la crise sanitaire et les incertitudes qu’elle laisse montrer à brève échéance. L’économie mondiale, n’est-ce pas, reste en effet tributaire de l’évolution de la pandémie, qui vient de mettre à genoux nombre d’activités de poids et de fermer les frontières dans pas mal de pays.

Quoiqu’il en soit, les PDG africains pensent que la Zleca crée des conditions d’échelle et devrait permettre d’améliorer la compétitivité et la productivité, ce qui accélérera la transformation des économies africaines pour une meilleure intégration dans l’économie mondiale. L’enquête souligne également que le secteur privé africain reste optimiste quant au commerce international, plus de 50% des PDG africains estimant que le commerce mondial augmentera au cours des 12 prochains mois. Selon les résultats de l’enquête, bien que plus de 80% des PDG africains rencontrent plusieurs difficultés dans le commerce mondial et intra-africain, ils croient toujours fermement au pouvoir du commerce qui a été le principal moteur de la croissance et des transferts de technologie et reconnaissent également que le commerce a été très important pour leurs entreprises. L’Afrique représente moins de 0,8% des exportations algériennes. La zone de libre-échange commerciale de l’Afrique est une zone dans laquelle les biens et les services circulent sans restriction entre les Etats membres de l’Union africaine (UA).

Cet accord a été signé par 44 pays africains lors de son lancement en 2018 à Kigali, et est entré en vigueur le 30 mai 2019. Cet espace constitue un marché de 1,2 milliard de consommateurs et un potentiel commercial estimé à plus de 3000 milliards de dollars.

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Selon une enquête sur la ZLECA : Le commerce intra-africain très faible

 

Immigration : le Canada assouplit les règles pour les travailleurs étrangers


Le Canada introduit un important dispositif pour les travailleurs étrangers. Jusqu’à présent, un étranger devait demander son permis de travail avant de venir au Canada. Ce n’est plus le cas.

Par Elyas Attar

VVA – Publié le: 24 août 2020 à 19:47

Bonne nouvelle pour les étrangers actuellement présents au Canada. Ceux qui possèdent une offre d’emploi auront la possibilité de demander directement un permis de travail et le recevoir sans avoir à quitter le pays.

L’annonce a été faite, ce lundi 24 août, par le ministère canadien de l’immigration. La mesure « temporaire », qui entre immédiatement en vigueur, vise à combler le déficit en matière de travailleurs, a précisé le ministère.

Le Canada est durement touché par le manque de travailleurs du fait de la fermeture des frontières depuis mars dernier dans le cadre des mesures de lutte contre le coronavirus.

La décision profitera également « aux résidents temporaires qui aimeraient travailler avec leurs compétences à la reprise du Canada après la pandémie de COVID-19 », ajoute le communiqué.

Le ministère fixe plusieurs critères que doit remplir tout demandeur. « Tous les types de visiteurs qui répondent aux critères peuvent présenter une demande », précise le ministère. Parmi les critères figure le fait d’avoir « un statut de visiteur valide au Canada au 24 août 2020 et demeurer au Canada ».

Les étrangers arrivant au Canada après cette date ne sont pas éligibles au nouveau dispositif.

Avant l’introduction de cette mesure, un étranger devait demander son permis de travail avant de venir au Canada puis entamer les démarches dans son pays d’origine pour émigrer.

S’il était déjà sur le sol canadien en tant que visiteur au moment où il postule pour un permis de travail, il « devait alors quitter le Canada et revenir avant que son permis de travail ne lui soit délivré », rappelle le ministère de l’immigration.

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