Bruno Mettling : « En 2030, l’Afrique sera le continent le plus numérique du monde »


Dans son ouvrage « Booming Africa », Bruno Mettling, président d’Orange Middle East and Africa, défend la vision d’une Afrique émergente tirée par les nouvelles technologies. Il revient pour Jeune Afrique sur ses principales conclusions.

Après avoir quitté début mai 2018 la direction exécutive d’Orange Middle East and Africa, qui l’a transmise au Sénégalais Alioune Ndiaye, Bruno Mettling, qui est resté président de la filiale, publie un livre, « Booming Africa : le temps de l’Afrique digitale », paru le 17 janvier aux éditions Débats Publics et consacré à l’impact des nouvelles technologies sur les économies africaines. Il revient pour Jeune Afrique sur les principaux thèmes de son ouvrage.

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Comprendre la révolution de la banque mobile en Afrique en une infographie


En Afrique, le paiement mobile rapporte beaucoup. Aujourd’hui, on compte plus de 227 millions d’utilisateurs sur le continent.

Lorsqu’il a débarqué au Kenya il y a dix ans, personne ne croyait au paiement mobile. Aujourd’hui, ces transferts atteignent 27 milliards d’euros dans le pays, soit près de la moitié du PIB.

En quelques années, le continent en est devenu l’eldorado : sur les 277 millions d’utilisateurs dans le monde, 140 millions sont africains. Dans des pays où la bancarisation reste peu développée, mais où chacun, ou presque, possède un portable, payer avec son téléphone devient peu à peu un geste banal.

(Article paru dans Jeune Afrique le 13 septembre 2017)

Banques africaines : le tournant de la digitalisation


Jusqu’à présent, l’expansion du secteur bancaire dans les pays africains passait uniquement par des ouvertures d’agences. « Une tendance que l’on pouvait encore constater au Maroc, avec une moyenne de 50 à 60 nouvelles succursales par an, voire jusqu’à une centaine ces dernières années », rapporte Pierre-Antoine Balu, responsable des services financiers pour l’Afrique francophone au sein du cabinet d’audit et de conseil PwC.

Gage de sérieux et de sécurité, ces banques de détail conçues sur le modèle associant front-office (guichet) et back-office, avec pour fonction principale de gérer du cash, se sont montrées réticentes à l’innovation. Notamment en raison des obligations auxquelles elles sont astreintes en matière de gouvernance et de gestion des risques. « Il leur a fallu par exemple dix ans pour se convertir à la carte à puce », rappelle Yves Eonnet, un ancien du leader de la sécurité numérique Gemalto qui a fondé la plateforme TagPay.

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Comment résister à Netflix


L’arrivée sur le continent du géant américain de la vidéo à la demande est un défi pour les acteurs locaux. Mais il a un point faible : son manque de contenus spécifiquement africains.

Le 6 janvier 2016, Netflix a pris tous les observateurs de court. Cofondateur et directeur général du géant américain de la vidéo à la demande (VOD), Reed Hastings a annoncé le lancement d’offres accessibles dans 130 pays, incluant notamment l’Afrique. « Nous sommes aujourd’hui présents dans plus de 70 millions de foyers, les gens regardent Netflix via pratiquement n’importe quel appareil connecté à internet, les programmes imposés [par la télévision] ont laissé la place aux choix personnels. Nous sommes dans un monde régi par le principe de la demande, et il n’y aucune possibilité de revenir en arrière », a-t-il lancé aux journalistes.

Partout dans le monde, la VOD, qui permet de regarder ce qu’on veut, quand on veut et autant qu’on le veut, devient de plus en plus populaire. Et l’Afrique n’est pas en reste. Le cabinet Balancing Act y dénombre actuellement 140 plateformes actives, mais seulement une vingtaine d’entre elles laisseraient entrevoir un véritable modèle économique. « La première n’est autre que YouTube. Une sélection de quarante chaînes africaines hébergées par la filiale de Google totalise à ce jour plus de 2 milliards de vues », précise Sylvain Belètre, spécialiste de la veille média au sein de Balancing Act.

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