Invitation à une activité dans le cadre d’actions contre le racisme


Dans le cadre de la 20e semaine d’actions contre le racisme, du 21 au 31 mars, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse organise une activité à laquelle il me fait plaisir de vous inviter.

 Racisme en emploi, en logement et dans l’espace public : Hier, aujourd’hui…et demain ?  
Table ronde suivie d’une activité-forum 

Le 25 mars, de 13h à 16h, au Centre St-Pierre, 1212 rue Panet, Montréal, salle 206 

Avec la participation confirmée de :

·         Leah Woolner, représentante de PINAY, Travailleurs migrants : Le cas particulier des aides domestiques Philippines. 

·         Zahia El-Masri, représentante du regroupement des organismes du Montréal ethnique pour le logement (ROMEL), Trouver refuge au Québec, ça implique se loger

·         Walther Guillaume et Rhita Harim, co-chercheurs sur le profilage racial dans les pratiques policières auprès des jeunes, recherche menée par #MTLsansprofilage  Citoyens sous surveillance : le profilage racial. 

Ces prises de parole seront suivies d’une activité-forum lors de laquelle les personnes participantes seront conviées à témoigner à leur tour des situations discriminatoires vécues en matière d’emploi, de logement et dans l’espace public, afin d’alimenter la réflexion collective sur les actions à poser pour mettre fin au racisme. 

Tous les détails se trouvent sur le site de la CDPDJ, à l’adresse suivante.

http://www.cdpdj.qc.ca/fr/formation/Pages/SACR-2019.aspx

CAMP D’ÉTÉ Gratuit pour familles avec ADOS – Montréal à notre image 2019 !


Montréal à notre image est de retour et les inscriptions sont en cours ! Seulement 40 places disponibles !!

C’EST QUOI ?

– un camp d’été GRATUIT du 8 au 19 juillet pour les 12-17 ans. Regardez le petit vidéo du camp 2018;

– une immersion dans diverses communautés interculturelles sur toute l’île de Montréal;

– des jeunes engagés à la découverte du vivre-ensemble !

Séance d’information et d’inscription le 28 février de 6@8

à destination des parents, des jeunes et les intervenants jeunesse

au 1350 rue Sherbrooke Est

RSVP : cloe.daguet@iciela.org

Fespaco 2019 : Mémoire, identité et économie


Ardiouma Soma. Délégué général du Fespaco

Du 23 février au 2 mars, Ouagadoudou «capitale du cinéma africain» fêtera le cinquantenaire du Fespaco, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Dans le cadre de la célébration de cet événement bisannuel, la capitale burkinabée sera le lieu de découverte de nouveaux films, de rencontre avec les professionnels du cinéma et d’audiovisuel, et d’innovation dont l’objectif est de dynamiser le Fespaco en l’ancrant dans les problématiques et les tendances de l’ère contemporaine.

– Le premier Festival remonte à 1969, dans un contexte de décolonisation. Quelles étaient sa motivation première et son ambition, à ses débuts ?

Le premier Fespaco, qui remonte à l’année 1969, était organisé à l’initiative d’un groupe de personnes, dont Claude Prieux, directeur du centre franco-voltaïque de l’époque, de cinéphiles et des pionniers du cinéma africain, comme Bassirou Sanogho, Ousmane Sembène et bien d’autres. La question centrale de ce groupe de réflexion concernait la diffusion des films africains.

Car le constat avait été fait que les films qui existaient à cette époque étaient diffusés dans le cercle des centres culturels français et donc accessibles à un public restreint, constitué, notamment d’expatriés et de membres de l’élite culturelle africaine. L’enjeu de cette réflexion portait essentiellement sur l’élargissement de la diffusion de ces films à un public africain.

C’est par l’organisation de séances de projection dans les quartiers de Ouagadougou que les Burkinabés avaient eu accès aux films africains. C’est ainsi qu’est né le premier Fespaco. Au regard de l’engouement général à l’égard de cette manifestation populaire, une deuxième édition avait été programmée en 1972. Le soutien du gouvernement du Burkina Faso et de la mairie de Ouagadougou a permis l’institutionnalisation du festival.

C’est à partir de cette date qu’il fut baptisé «Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou». La première compétition eut lieu en 1972. Le Grand prix du Fespaco, représenté par l’Etalon de Yennenga, fut décerné au cinéaste nigérien, Oumarou Gand, pour son film Le Wazzou polygame.

Lire la suite dans l’article source :

fespaco-2019-memoire-identite-et-economie

Voir également l’article de Jeune Afrique consacré au Fespaco :

ledition-des-cinquante-ans-du-fespaco-se-precise