Rencontre avec M. Kako Nabukpo

Le 25 Avril 2017, de 16h à 18h

La Maison de l’Afrique Montréal présente, en collaboration avec le MRIF, Export Québec, et les offices jeunesse internationaux du Québec :

M. Kako Nabukpo est le directeur de l’économie numérique à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)

FRANCOPHONIE :  « Du Sud au Nord, un espace de créativité, d’innovation et d’entrepreneuriat »

Entrepreneurs et porteurs de projets innovants, venez découvrir les opportunités à maximiser dans l’espace francophone, notamment en Afrique.

Lieu : Maison de l’Afrique Montréal
25 avril 2017, de 16h à 18h

Pour plus d’informations, contactez Cheick Cisse,  au  514-875-7710, ou par courriel
ccheick@maisondelafriquemontreal.com

Dan


Les Dan sont une sous-tribue appartenant aux Dan-nguere. Ils habitent le Libéria oriental, la Guinée Conakry et la Côte d’Ivoire.

Les masques Dan féminins sont connus par l’importance qu’ils attribuent à la beauté du visage : la forme ovale, le front légèremenet proéminent, les yeux déchirés, le nez fin et la bouche entrouverte. Ils rehaussent la finesse de ses lignes avec une brillante patine introduite dans le bois, en employant des substances végétales.

La fonction de ces masques est de régler les désacoords et de protéger les nouveaux-nés. Les Dan font généralement des répliques de ces masques qu’ils appellent « ma », pour les vénérer et comme protection contre les maladies. Ils restent cachés et servent comme preuve d’appartenance.

Le visage des masques Dan masculins est plus réaliste, et quelques fois avec des détails d’animaux. Il a la force vitale, appelée « Du ». Les « du » sont nombreux et ils disent aux gens en rêve comment ils veulent être représentés. Lorsqu’il est représenté par un masque, il se matérialise et se transforme en un « gle » et peut intervenir directement dans la vie de la communauté. Chaque « gle » a sa fonction et préside les différents évènements sociaux. Ils sont aussi présents dans les moments de danger, ou de distraction.

Tchokwés


Les Tchokwés (ou Tschokwe ou Chokwe) sont un peuple bantou d’Afrique centrale et australe, surtout présent en République démocratique du Congo et en Angola, et à un moindre degré en Zambie. Quelques milliers vivent aussi en Namibie.

Se mêlant aux Lunda, la société Tshokwe évolua rapidement au cours du XIX ème siècle. Peuple bantou, matrilinéaire, leurs danses les plus connues sont celles de Mikishi. Elles s’exécutent avec différents masques. Le peuple chokwé vénère un dieu nommé « kalunga » qui symbolise la création et la puissance extrême. Certains esprits du peuple chokwé appartiennent à l’individu, à la famille ou à tout le village.

Le masque Pwo, qui signifie femme, fait revivre le premier ancêtre féminin dans une société Tschokwé matrilinéaire. Lorsqu’un danseur demande à un sculpteur de lui réaliser un masque pwo, il lui présente symboliquement un anneau de cuivre, prix de la « fiancée ». Il conclut ainsi une sorte de mariage mystique avec le masque. Dans l’isolement d’une retraite, l’artiste exécutera la sculpture du masque. Le costume, d’un lourd macramé de cordelettes végétales, est enrichi de parures et comporte de faux seins. Sur ce masque, une scarification médiane, appelée kangongo, divise le visage. Les larmes traditionnelles s’inscrivent sur les joues. La paroi nasale est percée et embellie d’une fine cheville. La bouche entrouverte laisse apparaitre une dentition taillée en pointe. La danse féminisée nécessite comme accessoire un chasse-mouches ou une crécelle. Ce masque intervient dans les rites d’initiation des garçons qui portent le nom de mukanda.

Punu


Les masques Punu, sensés représenter des visages d’ancêtres, sont portés durant les funérailles, par les initiés de la société Moukouji, qui dansent perchés sur de hautes échasses, recouverts d’un costume de raphia.

Les masques Punu, sensés représenter des visages d’ancêtres, sont portés durant les funérailles, par les initiés de la société Moukouji, qui dansent perchés sur de hautes échasses, recouverts d’un costume de raphia.

Les Punu, originaires d’Angola, ont migré vers le Gabon au cours du XVIIIème siècle. Ils vivent dans des villages divisés en clans et en familles où la cohésion sociale est assurée par la société Moukouji, dont le rôle essentiel est de subjuguer les esprits malfaisants de la forêt. Lors des cérémonies liées à cette société, des masques apparaissent, souvent couverts de pigments blancs (couleur liée à la fois à la lumière, à la mort et à la lutte contre les maléfices) rappelant leur fonction apotropaïque.

Leur coiffe élaborée est le reflet de la mode des femmes Punu et la finesse de leurs traits et le fait qu’ils représentent un idéal de beauté féminine les ont rendu célèbres.

Certains portent des scarifications sur les tempes, en forme de losange. Ils sont généralement associés à des ancêtres féminins; on raconte aussi qu’ils pourraient représenter l’Univers, avec les 4 points cardinaux entourant la Terre, « au centre du monde ».