Yoruba


Le Gèlèdé, est une cérémonie pratiquée par la communauté Yoruba-Nago établie dans la région Yoruba-Nago au Bénin, au Nigeria et au Togo.

La ville de Kétou est considérée par toutes les sources connues comme la cité de naissance de la pratique de masque Gèlèdé. Les origines de cette pratique de masque remonteraient également presque aussi loin dans le temps que la fondation du royaume de Kétou.
À Kétou, le Gèlèdè est une société secrète à laquelle on adhère pour se protéger de la mort, de la maladie, pour assurer son épanouissement, la richesse et la fécondité. Le Gèlèdè apparaît comme la réponse de la société à la sorcellerie, cause des calamités telles que les épidémies ou la sécheresse suivant les croyances locales. La femme est la clé qui ouvre la porte à la compréhension du contexte symbolique et rituel du Gèlèdè. En effet, dans la société [Yoruba], la femme est censée posséder une force vitale qui présente deux facettes : l’une positive, comme créatrice et protectrice de la vie, douée de la connaissance des pouvoirs curatifs des plantes, force régulatrice garante de l’ordre social et moral ; l’autre négative, destructrice, responsable de la stérilité, de la sécheresse, des épidémies et de la mort. Le Gèlèdè serait le tribut à payer aux pouvoirs mystiques des femmes, dont il faut se protéger et qu’il faut apaiser afin de les transformer en puissance bénéfique pour la société. Pour apaiser les “mères” comme il est coutume de les appeler, les hommes se mettent sur la tête le masque. Avec un foulard léger et une robe à longues manches, ils dissimulent leur physionomie ; ils attachent des grelots aux chevilles et dansent.

Les masques sont sculptés par des artistes à partir d’un morceau de bois cylindrique et peints en polychromie. La plupart des masques ont des caractéristiques communes aux œuvres Yoruba comme les yeux en amande et les trois courtes scarifications sur les joues ou le front qui sont tenus en haute estime par les Yoruba. Le masque Gèlèdé est constitué de deux parties. La partie inférieure représente un visage de femme calme sous une forme conventionnelle simple et statique. La partie supérieure est au contraire très vivante et complexe et liée à la créativité de l’artiste. Elle est le symbole les pouvoirs intérieurs des femmes.

Des figures d’animaux sont souvent utilisées. Le serpent est symbole de pouvoir, et des qualités féminines et patience et de sang-froid, mais également le symbole de la vigilance, car selon le proverbe « le serpent dort mais il continue de voir ». L’oiseau est le messager des « mères » et représente les pouvoirs nocturnes maléfiques des sorcières.

Baoulé


Les Baoulé constituent un peuple de Côte d’Ivoire, vivant essentiellement au centre du pays, près des villes de Bouaké et de Yamoussoukro. Ils représentent environ 23 % de la population (environ 3 943 667 d’individus) ce qui fait du Baoulé la première ethnie du pays.

Les Baoulé constituent un peuple de Côte d’Ivoire, vivant essentiellement au centre du pays, près des villes de Bouaké et de Yamoussoukro. Ils représentent environ 23 % de la population (environ 3 943 667 d’individus) ce qui fait du Baoulé la première ethnie du pays.

Les Baoulés font partie du groupe Akan, et sont originaires du Ghana voisin. Ils s’installent en Côte d’Ivoire au XVIIIe siècle, guidés par la reine Abla Pokou. Le nom Baoulé vient du sacrifice, par la reine Pokou, de l’un de ses fils afin de passer un fleuve, alors qu’elle menait la fuite de son peuple du Ghana : « ba ou li » (« l’enfant est mort »).

Au Ghana, ils avaient appris à dominer, comme les Ashanti, le maniement du métal, et dans leur nouvel emplacement ils ont dû apprendre des Gouro à travailler le bois. La combinaison de leur ancienne habileté avec le nouvel apprentissage a donné comme résultat un art techniquement supérieur. Ces masques sont employés dans les rites relatifs à l’agriculture, la fertilité et aussi dans les cérémonies funèbres. Les Baoulé n’ont pas de rites d’initiation.
Le masque Goli , masque populaire à caractère sacré, en forme de tête de buffle, ne sort que lors des grandes occasions. Agissant au nom de la protection et du bien-être des hommes. Aussi il est appelé à participer à certaines festivités commémoratives, aux funérailles et aux grands sacrifices collectivistes. Goli est un masque sacré du panthéon Baoulé. Goli est le fils de « Nyamien », le Dieu du ciel.

Rega


Les Rega sont un peuple forestier bantou d’Afrique centrale, établi principalement en République démocratique du Congo (RDC), à l’est du fleuve Lwalaba (le fleuve Congo), jusqu’en altitude dans les monts Mitumba, dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Maniema.

Les Rega sont un peuple forestier bantou d’Afrique centrale, établi principalement en République démocratique du Congo (RDC), à l’est du fleuve Lwalaba (le fleuve Congo), jusqu’en altitude dans les monts Mitumba, dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Maniema.

Les masques Rega sont utilisés durant les rites initiatiques du bwami. Globalement les masques Rega se présentent sous deux formes: les grands masques et les petits masques.

Les grands masques servent lors de certaines cérémonies pour voiler la face du porteur dans une incarnation d’un rôle bien précis lors d’une mise en scène durant les cérémonies initiatiques du bwami.
Les petits masques sont portés sur les tempes, le front, à l’arrière de la tête ou tenus en main. Les masques Lega se caractérisent surtout par la forme de leurs visages concave en forme de cœur.
Les masques sont des insignes de grade. Ils ne représentent pas un homme en particulier, mais l’homme dans son caractère universel. Les yeux ouverts et fendus, le nez vertical et fin, la bouche ouverte sont autant de caractéristiques propres à l’art Lega. Les masques sont souvent enduits de kaolin. La simplicité des formes et la sobriété dans les lignes donnent à ces masques toutes leur force et leur beauté.

Les types de masques les plus courants sont le masque lukwakongo, le masque idimu, le masque lukungu.

Gouro


Venant du Nord de la Côte d’Ivoire, les Gouros, de la population Mandé, sont arrivés dans cette région au XVIè siècle.

Les masques Gouro sont généralement en hévéa sauvage, un bois qui nécessite un fumage de la pièce afin d’éviter que le bois ne travaille par la suite.

Venant du Nord de la Côte d’Ivoire, les Gouros, de la population Mandé, sont arrivés dans cette région au XVIè siècle.

Les masques Gouro sont généralement en hévéa sauvage, un bois qui nécessite un fumage de la pièce afin d’éviter que le bois ne travaille par la suite.