Lancement du Café des Artistes de l’Espace Mushagalusa


Dans le cadre dans sa nouvelle orientation La galerie d’art Mushagalusa
vous invite le 12 octobre 2018 à 18h00
au lancement du café des Artistes de l’Espace Mushagalusa
au 533 rue Ontario Est (métro Berri-Uqam).

Créé en 2014 pour mettre en valeur l’art africain dans la diversité culturelle du Québec, Espace Mushagalusa est un lieu d’expression, de création et de diffusion
aux artistes de toutes origines.

Pour en savoir plus, cliquer sur ce lien

Invitation à un groupe de discussion rémunéré


Allocation canadienne pour enfants

Si vous étiez disponible et intéressé-e à participer à un groupe de discussion portant sur l’allocation canadienne pour enfants, SVP  nous contacter rapidement :  Diane LAFONTAINE    514 933 8137

Quelques critères de sélection s’appliquent et les places sont limitées.

 

FORMAT :                      Groupe de discussion

SUJET :                           Allocation canadienne pour enfants

DATE :                            Jeudi le 11 octobre 2018

HORAIRE :                    de 18h00 à 20h00  : pour les  nouveaux arrivants

de 20h00 à 22h00  : population générale

DURÉE :                         2   heures – 100$

LIEU :                              Montréal – métro Place-des-Arts

Diane L     514 933 8137

Maman Afrique


Maman Afrique

par Jean-Benoît Nadeau

Le Devoir, 24 septembre 2018 Chronique

C’est depuis Montréal que Mariam Sy Diawara, une publicitaire ivoirienne installée dans cette ville depuis 2004, organise l’un des principaux festivals de l’Afrique numérique. Africa Web Festival (AWF), qui en est à sa cinquième édition, réunira près de 7000 participants à Abidjan à la fin novembre. Cet événement, qui déplace des participants de 26 pays africains, mais aussi des Québécois, des Français et des Belges, est à la fois une foire, un centre d’affaires, une vitrine de nouvelles technologies et une plateforme d’embauche où entrepreneurs, ministres et étudiants se rencontrent pour des conférences, des ateliers, des concours, des formations… alouette !

Celle que les Ivoiriens surnomment « la Canadienne » et que les participants d’AWF appellent « Maman Afrique » veut créer l’Afrique 3.0. « J’ai eu l’idée d’un festival quand j’ai appris que l’intelligence artificielle pourrait effacer les trois quarts des emplois en Afrique. Je me suis dit : “Ça va être notre deuxième mort. Il faut renforcer l’entrepreneuriat numérique africain” », raconte Mariam Sy Diawara dans le sous-sol de la Maison de l’Afrique, un espace de conférence et d’expositions installé dans une ancienne menuiserie rue Henri-Julien, dans l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie.

AWF s’inscrit dans une tendance profonde visant à décloisonner les pays africains, qui ont mis en place un sévère protectionnisme freinant la mobilité et les échanges avec les pays voisins. AWF est à l’origine de plusieurs initiatives permanentes, dont la participation de plusieurs pays au concours African City Challenge, qui vise à réinventer la ville africaine de demain et le Camp numérique Accelafrik, qui servira d’incubateur de formation pour les entrepreneurs, un réseau d’affaires.

AWF participe désormais au Parcours numérique francophone, qui comprend également la Semaine numérique de Québec, les Web2day de Nantes, le Kikk festival de Namur — une initiative de Michaëlle Jean à l’OIF, qui profite du soutien des Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ). « Ça crée un noyau de Québécois qui connaissent l’Afrique et qui vont dire la vérité sur le continent », dit Mariam Sy Diawara, qui espère que les jeunes Québécois seront nombreux à Abidjan en novembre. Ses efforts de rapprochement ne sont pas étrangers à l’ouverture d’un Bureau du Québec à Abidjan, la troisième antenne québécoise sur ce continent, après Dakar et Rabat.

Même si elle a dépassé l’âge de la retraite, Mariam Sy Diawara continue de déborder d’activité pour sa grande cause, qui est de présenter aux Québécois ce qu’elle a toujours connu : une Afrique des affaires, une Afrique dynamique qui en veut.

Dans les années 1970, Mariam Sy Diawara s’est illustrée comme l’une des premières Africaines dans le secteur de la publicité francophone.

Après avoir oeuvré au sein du groupe français Havas, elle lance Groupe Univers en 1990, qui devient vite la principale agence publicitaire de son pays. Grâce au Mondial de la pub francophone, elle découvre Montréal. « J’ai dit à mon mari : “il faut que nos trois enfants étudient ici”. »

Si elle fréquente le Québec régulièrement, elle ne rêve toutefois pas d’y vivre, mais en 2004, tout bascule. À la suite des graves bouleversements politiques qui déchirent alors son pays, l’immeuble qui loge toutes ses entreprises est saccagé de bas en haut. Il n’en subsiste qu’une carcasse. Mariam Sy Diawara a tout perdu.

C’est dans ce contexte qu’en 2008, après une longue maladie, elle décide de créer une Maison de l’Afrique à Montréal. Dès son ouverture, la Maison devient l’un des principaux points de rencontre où défilent les personnalités tant culturelles qu’entrepreneuriales, aussi bien africaines que québécoises. « C’est pour les Africains de coeur », dit-elle.

La première fois que je l’ai rencontrée, Mariam Sy Diawara était en grande discussion avec Michel Robitaille, directeur général de LOJIQ, avec qui elle collabore au Parcours numérique francophone. Elle se décrivait comme une « espèce de hippie ». « Je suis une rêveuse », m’explique-t-elle quelques jours plus tard à la Maison de l’Afrique. « AWF, ça ne tient à rien. Même pas un demi-million de dollars de budget. Ça serait très différent si je m’organisais pour chercher l’argent, mais je ne sais pas faire ça. Tout le monde pense que je suis riche parce que je réussis à faire de grandes choses. Mais je réussis parce que je ne suis pas riche, que j’ai le dos au mur et qu’il faut que ça marche. Si on avait plus d’argent, ce serait pour payer nos bénévoles. »

« Je suis capable de travailler très fort pour des activités qui ne sont pas rentables immédiatement, parce que j’y crois. Mon fils, qui travaille avec moi ici, me dit souvent : “Tu rêves, ça ne marche pas comme ça.” Mais c’est comme si l’argent tuait le rêve. Il faut bien que notre vie serve à quelque chose. »

Voir l’article source :  maman-afrique

Appel de projets à l’intention des organismes culturels et des organismes communautaires


Dans le cadre du Plan d’action gouvernemental pour l’inclusion économique et la participation sociale 2017-2023 et du Plan gouvernemental en culture 2018-2023, le ministère de la Culture et des Communications annonce un nouvel appel de projets intitulé Culture et inclusion : pour que la culture devienne un outil d’intervention sociale.

L’appel de projets a pour objectif de soutenir la réalisation de projets culturels au profit des personnes qui risquent l’exclusion ou qui ont un faible revenu. Le soutien sera accordé en priorité aux personnes issues des groupes cibles suivants : les Autochtones, les aînés, les jeunes, les minorités sexuelles, les minorités ethnoculturelles et les nouveaux arrivants ainsi que les personnes handicapées ou en situation de handicap.

Les organismes admissibles ont jusqu’au vendredi 2 novembre 2018 pour soumettre un projet.

Pour obtenir plus d’informations