Banques africaines : le tournant de la digitalisation


Jusqu’à présent, l’expansion du secteur bancaire dans les pays africains passait uniquement par des ouvertures d’agences. « Une tendance que l’on pouvait encore constater au Maroc, avec une moyenne de 50 à 60 nouvelles succursales par an, voire jusqu’à une centaine ces dernières années », rapporte Pierre-Antoine Balu, responsable des services financiers pour l’Afrique francophone au sein du cabinet d’audit et de conseil PwC.

Gage de sérieux et de sécurité, ces banques de détail conçues sur le modèle associant front-office (guichet) et back-office, avec pour fonction principale de gérer du cash, se sont montrées réticentes à l’innovation. Notamment en raison des obligations auxquelles elles sont astreintes en matière de gouvernance et de gestion des risques. « Il leur a fallu par exemple dix ans pour se convertir à la carte à puce », rappelle Yves Eonnet, un ancien du leader de la sécurité numérique Gemalto qui a fondé la plateforme TagPay.

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Comment résister à Netflix


L’arrivée sur le continent du géant américain de la vidéo à la demande est un défi pour les acteurs locaux. Mais il a un point faible : son manque de contenus spécifiquement africains.

Le 6 janvier 2016, Netflix a pris tous les observateurs de court. Cofondateur et directeur général du géant américain de la vidéo à la demande (VOD), Reed Hastings a annoncé le lancement d’offres accessibles dans 130 pays, incluant notamment l’Afrique. « Nous sommes aujourd’hui présents dans plus de 70 millions de foyers, les gens regardent Netflix via pratiquement n’importe quel appareil connecté à internet, les programmes imposés [par la télévision] ont laissé la place aux choix personnels. Nous sommes dans un monde régi par le principe de la demande, et il n’y aucune possibilité de revenir en arrière », a-t-il lancé aux journalistes.

Partout dans le monde, la VOD, qui permet de regarder ce qu’on veut, quand on veut et autant qu’on le veut, devient de plus en plus populaire. Et l’Afrique n’est pas en reste. Le cabinet Balancing Act y dénombre actuellement 140 plateformes actives, mais seulement une vingtaine d’entre elles laisseraient entrevoir un véritable modèle économique. « La première n’est autre que YouTube. Une sélection de quarante chaînes africaines hébergées par la filiale de Google totalise à ce jour plus de 2 milliards de vues », précise Sylvain Belètre, spécialiste de la veille média au sein de Balancing Act.

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Ouverture de l’Africa CEO forum à Kigali


Cette année, le forum innove en proposant des «Investment Dealrooms», qui sont une plateforme de mise en relation des entreprises prometteuses à la recherche de capitaux, de croissance et d’investisseurs.

La 7e édition de l’Africa CEO Forum, qui s’est imposé ses dernières années comme le plus grand rendez-vous international des décideurs et financiers du secteur privé africain, s’est ouverte hier matin au Centre des conventions de Kigali, la capitale rwandaise, en présence de quatre chefs d’Etats africains et d’importantes délégations de plusieurs pays venues défendre leurs visions économiques, exposer leur stratégie de développement et, surtout, attirer un maximum d’investisseurs.

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Le Sénégal bientôt dans le club des pays producteurs d’hydrocarbures


Les gisements de pétrole découverts au large de Dakar devraient produire leurs premiers barils commercialisables à partir de 2021. Une manne sur laquelle compte le gouvernement pour booster l’économie du pays.

Le Sénégal n’est, pour l’instant, pas un grand producteur d’hydrocarbures. Le seul site du pays où l’on produit du gaz se trouve à Gadiaga, près de Dakar. L’exploitation de ce gisement de gaz découvert en 1997 a commencé en 2002. Mais, avec une capacité de 34 000 m³ par jour, la production est très en deçà des besoins en hydrocarbures du pays. Résultat : une grande partie du gaz est importée, pour une facture qui représente 10% du PIB du pays.

Mais la page de la dépendance du Sénégal aux hydrocarbures importés devrait bientôt être tournée. Dans quelques années, le Sénégal pourrait en effet être l’un des plus grands producteurs de pétrole au monde.

Les réserves de pétrole découvertes ces trois dernières années sont estimées à 3 milliards de barils, répartis sur une dizaine de sites sur la terre ferme et en  off-shore.

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