Construire autrement en Afrique


Fin juin dernier se déroulait à Abidjan (Côte d’Ivoire) le premier sommet « Climate Chance Afrique », prolongation de l’événement international du même nom, centré cette année vers le continent africain. Parmi plus de 600 participants issus de 41 pays (dont 27 pays africains) dont des collectivités, entreprises, ONG et acteurs de la société civile, AVN y été invitée pour co-piloter un des 10 ateliers prévus – « Coalition Habitat durable Afrique de l’Ouest », et, en tant que membre de l’Alliance Mondiale pour les Bâtiment et la Construction (GABC), à co-animer la table ronde régionale pour les collectivités locales en Afrique de l’Ouest organisé en amont du sommet.

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Ateliers de sensibilisation aux professionnels de la santé et des services sociaux


Afin de promouvoir la compréhension des mutilations génitales féminines/Excision(MGF) au Québec et Canada, le RAFIQ offre des ateliers de sensibilisation aux professionnels de la santé et des services sociaux.

Les MGF sont courantes en Afrique, au Moyen orient et en Asie. Elles sont également présentes au Canada, puisqu’au moins 10% des victimes des MGF, soit plus de 12,5 millions de femmes, vivent en Occident, selon l’Organisation Mondiale de la santé.

Cependant, ces pratiques ne sont pas nécessairement connues des professionnels de la santé et des services sociaux en dépit de sa prise en charge dans d’autres pays occidentaux.

Au Québec, l’enjeu des MGF est peu abordé et ce, bien qu’il ait eu certaines réalisations au Québec et au Canada.

Conscient de cette réalité, le Réseau d’action pour l’égalité des femmes immigrées et racisées du Québec (RAFIQ) a mis en place cette formation pour outiller les professionnels de la santé et des services sociaux afin d’offrir un accompagnement adapté aux victimes et potentiels victimes des MGF. 

Thème: les mutilations génitales féminines (MGF) au Québec : prévention et soutien aux femmes et aux filles

Objectif général

  • Sensibiliser les professionnels de la santé et services sociaux aux MGF en faisant connaître les impacts, les droits, les responsabilités et les législations relatifs à cet enjeu afin de promouvoir l’abandon de ces pratiques.

Objectif spécifique

  • Prévention: outils d’information et de sensibilisation (dépliant/livret/capsules/ateliers)
  • Promotion: promouvoir l’article 15 de la Charte canadienne des droits et libertés pour la promotion des filles et femmes (sans exception)
  • Protection des potentiels victimes et faciliter leur accès aux ressources

Durée: 2-3h /gratuit

Lieu : on se déplace chez vous

Pour toute information, contactez-nous : info@rafiq.ca/514 878 1325 # 2801

Merci de collaborer avec vous.

Djenabou Sangare
Chargée de projet
Réseau d’action pour l’égalité des femmes Immigrées et racisées du Québec(RAFIQ)

469, rue Jean-Talon Ouest Montréal (Qc) H3N 1R4

Tél: 514 2878 1325 poste 2801

Courriel: info@rafiq.ca

Les écrivains africains et la langue française


Pour les écrivains africains francophones, écrire en français est un choix philosophique, politique, stratégique. Dans leurs derniers livres, Alain Mabanckou et Kaoutar Harchi exposent leurs points de vue.

Deux romanciers issus de cultures multiples, deux enseignants à l’université… et deux livres sur la langue. Nombreux sont les points communs qui lient Le monde est mon langage, du Franco-Congolais Alain Mabanckou, et Je n’ai qu’une seule langue, ce n’est pas la mienne, de la Française Kaoutar Harchi, deux livres différents et passionnants, explorant chacun à leur manière le rapport des auteurs francophones au français.

Alain Mabanckou nous convie à une balade littéraire savoureuse à travers l’Afrique, l’Europe et l’Amérique. Ces trois continents racontent son histoire : l’Afrique, où il est né, l’Europe, où il a émigré, l’Amérique, où il est professeur à l’université de Californie, à Los Angeles (UCLA). « Le Congo est le lieu du cordon ombilical, la France la patrie d’adoption, et l’Amérique un coin depuis lequel je regarde les empreintes de mon errance », écrit-il.

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Littérature africaine : parler plusieurs langues est une force !

Ma langue maternelle n’est pas celle de ma mère

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Les trous noirs de la Françafrique


Entre la France et ses anciennes colonies, les affaires ténébreuses et sanglantes abondent depuis des décennies. La déclassification progressive des archives permettra-t-elle de découvrir un jour la vérité ? Rien n’est moins sûr.

« J’ai pris un engagement clair et je viens de le dire au président Kaboré : ces documents seront déclassifiés pour la justice burkinabè, qui aura accès à tous les documents sur l’affaire Sankara… »

En annonçant, le 28 novembre à Ouagadougou, la levée du secret-défense concernant l’ensemble des pièces du dossier de l’assassinat de Thomas Sankara, le 15 octobre 1987, Emmanuel Macron a créé un véritable appel d’air. Réaction immédiate de Mariam Sankara, la veuve du défunt chef de l’État burkinabè : « Cela me fait plaisir, nous souhaitions la déclassification de ces archives depuis longtemps. Nous attendons maintenant de connaître la teneur de ces documents et de voir quelle sera la suite de la procédure. »

C’est sans doute l’occasion de revenir sur douze affaires africaines couvertes, à Paris, par le secret-défense.

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