Au Québec, l’affaire est chocolat


Cette expression typique québécoise s’inscrit dans la suite de l’affaire est tiguidou ou même de l’affaire est ketchup, signifiant que les choses ne peuvent pas mieux aller et justement, dans la grande région de Montréal (j’y inclus St-Hyacinthe) le chocolat fait vivre directement des centaines de personnes et certainement des milliers par le biais des impacts économiques.

Il suffit de jeter un œil sur les offres d’emplois des grands de ce monde présents dans la grande région de Montréal pour réaliser l’importance de ce secteur d’activité. Dans un pays sans cacaoyer, c’est quand même extraordinaire. Il y a bien entendu les grands de ce monde, les Barry Callebaut et Hershey Canada, qui sont très présents mais il se développe actuellement tout un marché spécialisé autonome où des petites entreprises se gagnent la faveur des consommateurs. En voici un exemple : J’ai découvert virtuellement, par l’intermédiaire du journaliste retraité et toujours fin goûteur Paul Toutant,  la fabrique AVA NAA de Villeray. Cette entreprise importe directement ses fèves de cacao de l’Amérique centrale.  Quoi de mieux que de citer le site internet :

Nous sommes l’un des seuls au Québec à appliquer l’approche bean-to-bar : importer le cacao, le torréfier, le concasser, le concher (affiner le chocolat) , le tempérer…et sans compromis!

En passant, le nom de l’entreprise vient de l’Inuktitut qui signifie provenir du nord. Les fèves viennent du sud c’est certain mais la fondatrice une géologue convertit en spécialiste du cacao a vécu plusieurs années au Nunavut dans le grand nord canadien. L’entreprise est née d’un voyage qu’elle a effectué au Mexique. Aujourd’hui, elle fait directement affaire avec les cacaoteros. Si vous passez à Montréal, visitez la fabrique au 309 rue Gounod, Montréal


Ce qui m’inspire dans cette aventure de Catherine Goulet c’est son audace et son intuition pour ce marché en croissance des produits dont on connaît l’origine et le trajet jusqu’au comptoir où l’on découvre des saveurs nouvelles. Je séjourne régulièrement dans mon pays d’origine, le plus grand producteur de cacao au monde, et la découverte d’AVA NAA me fait voir autrement le marché potentiel de la première ressource naturelle de la Côte d’Ivoire. Soyez assurés que je visiterai la fabrique de la rue Gounod.  Mariam Sy Diawara.


 Yvan Asselin

Le Moi africain


L’Afrique est à la croisée des chemins en ce début de XXIe siècle, celui de la mondialisation. Dans le sens négatif ou positif, la globalisation ne laisse pas indifférents les politiques, intellectuels, penseurs et citoyens.

Le tout récent ouvrage, Ecrire l’Afrique-Monde, est d’autant plus pertinent qu’il démontre l’urgence pour l’Afrique d’en être. La période postcoloniale/néo-coloniale n’a pas répondu aux attentes des peuples, car seules les oligarchies profitèrent des indépendances. La perception de l’Afrique par les pays riches a peu changé.

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Financement innovant des start-up africaines : la mobilisation de l’épargne passe par le digital


Le financement des start-up en Afrique subsaharienne fait toujours l’objet de difficultés sans comparaison sur les autres continents.

On évalue les besoins de financement des jeunes pousses africaines à quelque 140 milliards de dollars par an…

Alors que nombreuses d’entre elles disposent de surliquidités en devises, les banques traditionnelles sont particulièrement averses au risque.

Et si les fonds de capital-investissement offrent des perspectives prometteuses, ils sont encore au stade de la petite enfance pour ce qui est du financement d’amorçage dont les start-up africaines ont tant besoin.

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Transformation digitale : les patrons d’entreprise conscients des risques liés à la cybercriminalité


Les entreprises africaines sont prêtes à prendre le train de la révolution numérique, mais à quel prix ? La dernière étude du cabinet PwC «Africa Business Agenda» révèle que la quasi-totalité des dirigeants d’entreprises connaît les risques qui lui sont liés et ont déjà pris les mesures préventives pour conter ce phénomène de plus en plus préoccupant.

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