Révolutionner l’Afrique à l’aide de drones ?
C’est l’ambition de William Elong, 22ans, entrepreneur et plus jeune diplômé de l’École de guerre économique de Paris.
Portrait.
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Révolutionner l’Afrique à l’aide de drones ?
C’est l’ambition de William Elong, 22ans, entrepreneur et plus jeune diplômé de l’École de guerre économique de Paris.
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Vous ne les connaissez pas. Mais vous avez pourtant peut-être déjà utilisé un de leurs produits en surfant sur le web ou en utilisant votre smartphone.
Portraits de douze développeurs africains qui façonnent l’Afrique d’aujourd’hui et de demain.
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Une petite entreprise entre la France et le Maroc se propose de mettre en relation hackers et entreprises, pour que les bugs de sécurité des uns soient corrigés par l’expertise des autres. De l’économie collaborative d’un nouveau genre que le fondateur érige en éthique d’entreprise. Avec un certain succès.
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Plus de deux tiers des étudiants africains de la région sub-saharienne inscrits dans les universités et les collèges du Canada projettent d’y rester.
71%, c’est plus que leurs collègues d’Afrique du Nord (55%) qui ont le même désir. Voilà à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle.
Le Canada s’enrichit des compétences africaines mais que dire de toute cette expertise nouvelle perdue pour les pays d’origine?
Bien entendu, la diaspora contribue de son argent au développement de certains pays africains mais cela ne vaut certainement pas l’impact social positif qu’aurait l’arrivée en Afrique de nouvelles générations de leaders.
Tout ça se discute, comme disait Marie-France Bazzo.
Très bon sujet d’ailleurs à retenir pour de futurs brassages d’idées à la Maison de l’Afrique.
On verra dans la programmation de 2018.
Ils se font plein d’amis
Les données citées plus haut proviennent d’une ONG réputée, le Bureau Canadien de l’éducation internationale, dont le président d’honneur est le Gouverneur Général du Canada, monsieur David Johnston.
On apprend aussi à travers ces statistiques qu’à part les étudiants provenant des États-Unis, ce sont les africains sub-sahariens qui se font le plus rapidement des amis d’origine canadienne.
Ce facteur joue sans doute sur la volonté exprimée par ces étudiants de passer toute leur vie au Canada.
Et quid des Français?
On a des chiffres récents sans doute en raison des récentes élections. 4,000 Français s’établissent au Québec chaque année sous le régime de la résidence permanente.
S’y ajoutent les étudiants, les détenteurs de permis temporaire ou d’un permis vacances-travail. Dans la Vieille capitale, ils constituent le premier groupe d’immigrants (12,300 inscrits).
On rapporte une augmentation rapide depuis trois ans. À Montréal, la communauté inscrite au Consulat général s’élève à 68,000 personnes. On note là aussi une forte croissance annuelle (+ 45 %) au cours des dix dernières années. (source : le Consulat Général de France à Québec, données du 6 avril 2017)
Yvan Asselin