Il est temps de réinventer l’assurance santé !


Le mobile money peut permettre d’améliorer nettement la couverture santé sur le continent, y compris pour les populations les plus vulnérables, soutient le Tunisien Ridha Meftah, fin connaisseur du secteur.

Avant même l’apparition du Covid-19, pas moins de 53 % des Africains sondés par Afrobarometer déclaraient avoir manqué de soins nécessaires au moins une fois au cours de l’année passée, avec les proportions les plus élevées au Gabon, au Togo, au Niger et en Guinée.

Selon l’OMS, la mauvaise santé des Africains a un effet majeur d’aggravation de l’appauvrissement des personnes vivant au-dessus du seuil de la pauvreté, représentant 41% de la population du continent.

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Il est temps de réinventer l’assurance santé !

Rapport 2021 sur la transparence fiscale en Afrique


Selon Sami Zoubeidi, directeur général de la fiscalité, le soutien a donné à la Tunisie «l’opportunité de s’aligner sur les normes et pratiques fiscales internationales, pour garantir un haut niveau de transparence fiscale et pour construire une culture d’échange d’informations dans notre administration fiscale. Cela s’est traduit en revenus supplémentaires en Tunisie, comme c’est le cas dans certains autres pays africains».

Mieux. En 2020, l’Ouganda a identifié 43,2 millions de dollars (34,7 millions d’euros) en ayant envoyé 33 demandes, soit une moyenne de 1,3 million de dollars (1,1 million d’euros) par demande envoyée. L’intérêt pour l’échange d’informations fiscales augmente en Afrique. Selon le même document, le Nigeria a entrepris ses premiers échanges en 2020, rejoignant le Ghana, les îles Maurice, les Seychelles et l’Afrique du Sud, tandis que le Maroc et le Kenya se sont engagés à entamer les premiers échanges en 2022.

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Rapport 2021 sur la transparence fiscale en Afrique

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Rapport de l’Initiative Afrique (IA) du Forum mondial sur la transparence et l’échange d’informations à des fins fiscales

 

 

L Afrique en 2021 : et si nous parlions des bonnes nouvelles ?


« Le Ghana et la Côte d’Ivoire doivent devenir la plaque tournante mondiale du chocolat. Nous devrions avoir une zone de développement conjoint et inciter les entreprises à s’y installer pour transformer le cacao », avait martelé John Dramani Mahama.

The Africa Report (TAR), publication sœur de Jeune Afrique, n’a pas oublié ce moment, qui a marqué l’amorce d’un rééquilibrage de la relation entre producteurs de matières premières et multinationales.

Après moult manœuvres dilatoires et menaces, « à la fin de l’année [2020], les plus grandes compagnies avaient accepté les arguments du Ghana et de la Côte d’Ivoire et conclu un accord sur la tarification et la surcharge » sur le prix du cacao, explique TAR dans son nouveau numéro (avril-mai-juin).

Cette réussite africaine n’est que l’une des nombreuses bonnes nouvelles que « The Success Issue » (« L’Édition de la réussite » au sens propre, mais aussi « l’enjeu » ou « la question » de la réussite), le nouveau numéro de TAR a choisi de mettre en valeur.

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L Afrique en 2021 : et si nous parlions des bonnes nouvelles ?

Découvrez « l’Édition du succès », le nouveau numéro de The Africa Report

Dévaluations : les éternelles recettes du FMI qui font mal aux ménages africains


Face à la crise qui touche de nombreux pays du continent, aggravée par le Covid-19, le FMI apporte ses soutiens financiers conditionnés. Et l’une des constances de l’institution est la « dévaluation ». Une solution loin d’être une panacée et qui aggrave la flambée des prix et les tensions sociales.

En février dernier, le Soudan a dévalué de manière brutale la valeur de sa monnaie de 85%. Très endetté et traversant une crise économique aiguë, le pays a été obligé de suivre les recommandations du Fonds monétaire international (FMI) qui jugeait sa monnaie, la livre soudanaise, surévaluée. Pour faire avaler la pilule de cette thérapie de choc, la Banque centrale soudanaise a fait passer l’injonction de l’institution de Breton Woods, le dimanche 21 février 2021, en annonçant l’adoption du taux de change flottant régulé de la livre soudanaise. Au lieu de parler de dévaluation, l’institution a souligné que « Le gouvernement de transition a décidé d’adopter un ensemble de politiques visant à réformer et harmoniser le régime de change en appliquant un taux de change flottant dirigé ».

Mais même si le terme tant redouté de « dévaluation » n’a pas été utilisé, cette décision, sensée contribuer à stabiliser l’économie du pays, a tout de même fait perdre 85% de sa valeur à la monnaie soudanaise. Ainsi, le taux de change d’un dollar est passé de 55 livres à 375, en quelques heures.

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Dévaluations : les éternelles recettes du FMI qui font mal aux ménages africains

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« Dévaluations déguisées »: le remède amer du FMI aux pays africains