Le chercheur et entrepreneur revendique l’invention d’un « superphone », smartphone doté d’intelligence artificielle, utilisable à 100 % en commande vocale et capable d’anticiper les besoins de son utilisateur. Portrait de celui qui souhaite marcher dans les pas de Steve Jobs et promouvoir les talents africains dans le monde entier.
Le « superphone » d’Alain Capo-Chichi peut, entre autres choses, comprendre une cinquantaine de langues africaines.
Né au Bénin en 1978, ce fils de commerçant a grandi dans un milieu plutôt aisé, mais se rend compte très tôt que l’analphabétisme (en français) de ses parents pesait sur leur quotidien. « Mon père me disait à chaque fois qu’il n’était pas bête, mais juste analphabète », se souvient le PDG du groupe Cerco, installé en Côte d’Ivoire.
C’est justement pour que les plus âgés, pour qui apprendre à lire et à écrire est bien plus difficile, ne soient plus embarrassés par leur situation et gênés de demander de l’aide qu’il conçoit en premier lieu son superphone.