Quelles perspectives pour l’art africain ?


Du 14 au 19 février, Cotonou, Porto-Novo et Ouidah accueillent le Festival international des arts du Bénin (FInAB). L’occasion, pour Jean-Michel Abimbola, ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, et Ulrich Adjovi, promoteur de l’événement, de plaider pour une meilleure valorisation du secteur culturel.

Longtemps réduit à des objets artisanaux décoratifs et/ou utilitaires, ou encore aux seules expressions culturelles des sociétés et des groupes sociaux du continent, l’art africain est mieux considéré depuis quelques années.

Au Bénin, notamment, il représente un enjeu économique majeur, et les initiatives visant à le valoriser foisonnent. Le Festival international des arts du Bénin (FInAB) en est d’ailleurs le dernier exemple. Un regain de dynamisme à saluer, certes, mais qui invite aussi à s’intéresser de plus près à l’écosystème artistique africain.

Porté par un savoir-faire ancestral, l’art africain n’a jamais été autant mis en lumière. Dans toutes les disciplines (sculpture, peinture, arts plastiques, arts de la scène, cinéma, littérature, mode, etc.) et aux quatre coins du continent, les artistes rivalisent d’idées et de prouesses.

En 2021, les ventes des créateurs africains ont atteint un montant record : 72,4 millions de dollars, soit une hausse de 44% par rapport à l’année précédente. En 2017, l’industrie musicale africaine avait rapporté plus de 17 milliards de dollars, hors concerts – un chiffre en augmentation en dépit de la parenthèse liée à la crise du Covid-19.

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Gazelle Guirandou, la galeriste ivoirienne qui parie sur la jeune génération d’artistes africains

 

Les infrastructures, plus que jamais une priorité pour l’Afrique


Pour exploiter au mieux son potentiel économique, le continent doit investir 100 milliards de dollars par an dans les infrastructures. Le 2e Sommet sur le financement des infrastructures, qui s’est tenu les 2 et 3 février à Dakar, a sensibilisé acteurs politiques et bailleurs de fonds.

Un proverbe éthiopien bien connu affirme que « le regret, comme la queue, vient à la fin ». Ce proverbe énonce succinctement ce que je crois être une vérité universelle et un reflet de la manière dont nous, Africains, avons tendance à considérer la sombre situation dans laquelle se trouve le monde aujourd’hui.

Les derniers développements diplomatiques ont forcé les dirigeants de la planète à concentrer leurs efforts sur les affaires intérieures de leurs propre pays, et loin du continent africain. Il ne faut pas le regretter, bien au contraire : c’est une occasion, pour l’Afrique, de se tenir sur ses deux jambes.

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Les infrastructures, plus que jamais une priorité pour l’Afrique

« Un film comme « Tirailleurs » permet un bond en avant de dix ans »


Alors que le film avec Omar Sy dépasse le million de spectateurs en France, l’élue, chargée de mission à la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, se réjouit que les tirailleurs africains puissent rentrer dans leurs pays respectifs.

Depuis la sortie de Tirailleurs, Aïssata Seck multiplie les rencontres autour de l’histoire et de la mémoire des troupes coloniales, un combat qu’elle porte depuis une dizaine d’années. Conseillère régionale d’île-de-France, responsable du programme « Citoyenneté, Jeunesse et Territoire » au sein de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, cette femme qui fêtera ses 43 ans ce 20 février a grandi aux Mureaux (Yvelines), dans le quartier des Musiciens.

Les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises l’ont poussée à s’engager en politique « pour ne pas être constamment dans la victimisation » et pour combattre « les inégalités dont souffrent nos régions ». Son engagement politique en Seine-Saint-Denis, notamment à Bondy où elle fut adjointe au maire chargée des questions mémorielles, l’ont conduite à renouer avec le fil de son histoire.

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Aïssata Seck : « Un film comme « Tirailleurs » permet un bond en avant de dix ans »