« Un film comme « Tirailleurs » permet un bond en avant de dix ans »


Alors que le film avec Omar Sy dépasse le million de spectateurs en France, l’élue, chargée de mission à la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, se réjouit que les tirailleurs africains puissent rentrer dans leurs pays respectifs.

Depuis la sortie de Tirailleurs, Aïssata Seck multiplie les rencontres autour de l’histoire et de la mémoire des troupes coloniales, un combat qu’elle porte depuis une dizaine d’années. Conseillère régionale d’île-de-France, responsable du programme « Citoyenneté, Jeunesse et Territoire » au sein de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, cette femme qui fêtera ses 43 ans ce 20 février a grandi aux Mureaux (Yvelines), dans le quartier des Musiciens.

Les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises l’ont poussée à s’engager en politique « pour ne pas être constamment dans la victimisation » et pour combattre « les inégalités dont souffrent nos régions ». Son engagement politique en Seine-Saint-Denis, notamment à Bondy où elle fut adjointe au maire chargée des questions mémorielles, l’ont conduite à renouer avec le fil de son histoire.

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Aïssata Seck : « Un film comme « Tirailleurs » permet un bond en avant de dix ans »

L’agroécologie, l’avenir de l’Afrique ?


Les tensions liées à l’accès à la terre et l’usure de sols trop sollicités par une agriculture intensive ne cessent de croître. Pour y remédier, il faut miser sur des pratiques écologiques, fondées sur les savoir-faire locaux.

Ne nous voilons pas la face. Fini les défis sans agenda, il nous faut une stratégie ! Fini de croire que nous couvrirons l’Afrique de tracteurs, d’engrais chimiques, d’OGM et de produits phytosanitaires, de davantage de plantations « exotiques » et de splendides pivots d’irrigation.

Nous sommes, paraît-il, le continent qui se prête le plus à l’extension des surfaces cultivées – malgré leur doublement, depuis 1975, en Afrique de l’Ouest. Des États, des multinationales, des bourgeoisies nationales achètent nos terres ou se les accaparent, c’est selon.

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L’agroécologie, l’avenir de l’Afrique ?

Sénégal : sommet pour nourrir l’Afrique


À Dakar s’est ouvert ce mercredi 25 janvier 2023, la deuxième édition du sommet de Dakar sur l’agriculture et l’agro-alimentaire.

Plusieurs chefs d’État, notamment les présidents malgache (Andry Rajoelina), équato-guinéen (Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, kenyan (William Ruto), irlandais (Michaels D. Higgins), bissau guinéen (Umaro Sissoco Embaloà, togolais (Faure Gnassingbé), mauritanien (Mohammed Ould Ghazouani) et nigérian (Muhammadu Buhari), prennent part à ce sommet co-organisé par le Sénégal et la Banque africaine de développement (BAD).

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