Pop Up Atelier Love U Édition Saint valentin à la Maison de l’Afrique le samedi 10 février de 14h à 18h30


Le Pop Up Atelier est une journée dédiée au craftswomanship.

À la beauté du travail fait doucement et avec intention; celle de bâtir avec ses mains ce qui est bon pour nous, pour les autres et ce monde qu’on partage. L’intention de créer pour soi et les autres… simplement par amour.

Le Pop Up Atelier est cette re-découverte de la tendresse de l’artisanat. L’attention et la lenteur du détail dans la création de produits qui soignent, énergisent et nourrissent.

Présentation :

https://www.facebook.com/events/128484501287674/

Programmation :

http://loveumvt.com/programmation/

Billets et tous les détails sur ce lien :

https://www.eventbrite.ca/e/billets-pop-up-atelier-st-valentin-41615694663

Conférence sur l’Égypte ancienne à la maison de l’Afrique le 13 février à 19 h


Le Chapitre de Montréal de la Société pour l’Étude de l’Égypte ancienne en collaboration avec la Maison d’Afrique Montréal ont le plaisir de vous inviter à la conférence intitulée
Une dynastie du néant? Parcours historiographique de la quête des origines du Royaume de Kouch
par Jessica Bouchard, doctorante en égyptologie, UQAM / Université de Münster
    La XXVe dynastie pharaonique, parfois appelée « éthiopienne », «nubienne», «africaine» ou «kouchite», surprend par sa nature traditionnellement égyptienne tout en étant décidément nubienne. Il peut sembler contradictoire que ces rois s’érigèrent en tant qu’héritiers légitimes du trône d’Égypte, protecteurs de la Ma’at et unificateurs d’un territoire fragmenté, faisant usage de l’écriture désormais classique du Moyen Égyptien et adoptant un style artistique archaïsant, tout en rendant hommage à leur identité nubienne par la représentation de caractéristiques physiques et de tenues d’apparat les plaçant en marge de l’archétype pharaonique. Cet enchevêtrement de référents culturels dans la production royale textuelle et iconographique, indiquant par ailleurs la richesse intellectuelle de cette dynastie, contribua sans aucun doute à la confusion entourant ses origines.
   Lors de notre présentation, nous analyserons comment les historiens, archéologues et chercheurs perçurent et présentèrent ces « Pharaons noirs » et l’émergence de leur pouvoir aux VIIIe-VIIe siècles av. J.-C. Des premiers égyptologues aux nubiologues de la fin du siècle dernier, l’explication des procédés complexes de formation étatique et de conquête politique fut fortement marquée par les théories colonialistes et postcoloniales, de telle sorte qu’il est désormais impossible d’adresser cette question sans prendre en compte les implications idéologiques qui sous-tendent son historiographie. Ce survol nous permettra en outre de comprendre comment la « race » ou « l’ethnicité » de ces rois vint à prendre une si grande place dans l’étude de la civilisation nubienne et de proposer des pistes quant aux causes de l’impasse dans laquelle se trouve désormais ce problème. Ainsi, nous espérons démontrer que les changements historiographiques concernant les origines du Royaume de Kouch dépendent tout autant de l’émancipation de « la question raciale » que de l’augmentation des sources disponibles.
DATE :
Mardi le 13 février 2018 à 19h
LIEU:
La Maison de l’Afrique Montréal, 6256 rue Henri-Julien à Montréal (2 rues à l’Ouest de St-Denis et à 7 minutes des stations de métro Beaubien ou Rosemont).
TARIF:
Gratuit pour les membres, 15.00$ pour les non-membres.
 DESCRIPTION DES ORGANISMES IMPLIQUÉS:
La Société pour l’Étude de l’Égypte Ancienne est sans but lucratif et a pour but de stimuler l’intérêt pour l’égyptologie auprès des étudiants, des professionnels et du grand public.
La Maison de l’Afrique Montréal est un lieu consacré à la mise en valeur de l’Afrique dans toutes ses facettes et dont les valeurs principales sont la convivialité, la créativité, le professionnalisme et le partage. Pour en savoir plus: http://www.maisondelafriquemontreal.com

Soirées-débats sur la racisation, les préjugés et l’appropriation culturelle


Réflexion en trois temps

Dans la foulée de ses activités de consultation, Diversité artistique Montréal (DAM) lance « Réflexion en trois temps », une série de trois rendez-vous participatifs et interactifs pour débattre des enjeux de racisation, de préjugés et d’appropriation culturelle dans le milieu des arts avec la communauté de DAM.

De nombreux termes circulent dans l’espace public pour nommer et décrire, avec une certaine confusion, les réalités des personnes qui sont tantôt dites « de la diversité », tantôt « racisées » ou « minorités visibles », ou encore « immigrantes ». Parallèlement à sa consultation indépendante sur le racisme systémique, DAM souhaite clarifier les termes du débat et donner la parole aux personnes issues du milieu.

Cette Réflexion en trois temps, ce sont des débats où l’on se réapproprie les termes qui fusent dans l’espace public. On questionne les définitions imposées, on arrime les définitions à nos réalités, on réfléchit ensemble sur le sens des termes, on nuance et on prend position.

Chaque soirée sera lancée par une activité brise-glace suivie d’une discussion avec le public qui sera alimentée par les réflexions d’un panel d’artistes et d’universitaires. Chacun des débats donnera lieu à une synthèse écrite qui permettra à DAM et à sa communauté de structurer ses actions.

DÉBAT #1 – IDENTITÉ ET RACISATION

*événement Coup de cœur du Mois de l’Histoire des Noirs*

Lundi 26 février – 5:00 PM à 7:00 PM à la Maison de l’Afrique

6256 Avenue Henri-Julien, Montréal, QC H2S 2T8

Entrée gratuite. prière de s’inscrire à l’adresse suivante :

https://www.eventbrite.ca/e/debat-1-identite-racisation-identity-racialization-tickets-42640808807

Pour entamer cette nouvelle édition, DAM vous invite à venir explorer les questions identitaires liées à la racisation en compagnie d’invité-e-s qui partageront leurs réflexions. Dans la mesure où le racisme n’est pas toujours visible au grand jour, qui est « racisé » ? Toute personne susceptible de vivre de la discrimination en raison de sa couleur de peau, de son nom, de son accent ou de sa religion?

Une personne est-elle racisée parce qu’elle s’auto-identifie comme telle? Ou l’est-elle parce qu’on lui assigne cette étiquette? Les personnes racisées sont-elles nécessairement des personnes issues des anciennes colonies et des pays dits du Sud? Si oui, quels types de hiérarchie s’opèrent entre les personnes racisées et le reste des personnes dites de la diversité?

Intervenant-e-s : Michael Farkas, Eddy Firmin, Zab Maboungou et Parker Mah

Modératrice : Dorothy Alexandre

DÉBAT #2 : APPROPRIATION CULTURELLE : LES LIMITES DE L’INSPIRATION

Date et lieu à confirmer

Quelques mois après le panel organisé par le MAI et COCo sur l’appropriation culturelle, DAM vous invite à poursuivre la réflexion sur les limites de l’inspiration quand il est question de cultures non blanches. Dans un contexte de mondialisation culturelle, de multiculturalisme canadien et d’interculturalisme québécois, la « diversité » comme vivre-ensemble souffre d’une inconscience aliénante qui invisibilise l’Autre, l’exclut et dénature sa culture.

À quel moment l’inspiration devient accaparement? À quel moment l’inspiration devient substitution et projection? À quel moment s’inspirer de l’Autre, c’est prendre sa place et en bénéficier à son détriment? À quel moment s’inspirer de l’Autre, c’est le faire disparaître et l’inscrire à tout jamais dans l’altérité?

DÉBAT #3 : RAPPORTS DE FORCE ET PRÉJUGÉS

Date et lieu à confirmer

Dans une volonté sincère d’établir le dialogue interculturel, il est d’usage de mettre de l’avant ce que nous avons en commun plutôt que ce qui nous différencie. Mais ce dialogue se fait parfois sans prendre en considération les rapports de force en jeu dans notre société. Par exemple, si dire que tout le monde a des préjugés est probablement vrai, ils n’ont certainement pas les mêmes conséquences. En effet, les préjugés à l’encontre de groupes sociaux déjà discriminés alimentent les discriminations à leur égard. Lors de ce dernier débat de la saison, un jeu interactif qui soulève les stéréotypes et les préjugés en vogue au Québec nous permettra de mettre en lumière le déséquilibre des rapports de force.