Littérature : il est comment le dernier Pepetela ?


Si vous cherchez un roman dans le but de vous réconcilier avec la nature humaine, passez votre chemin. Vladimiro Caposso, le héros de Prédateurs, est l’archétype du self-made-man à qui tout réussit… grâce à son degré zéro de moralité. Le livre commence d’ailleurs par une scène de meurtre, ce qui pose d’emblée le décor.

Prédateurs, c’est l’histoire d’un fils d’infirmier qui ne recule devant rien et finit par se hisser d’un petit bourg perdu dans la brousse, près du fleuve Cuanza, jusqu’aux plus hautes sphères de Lagos… Sans oublier de remplir au passage de nombreux comptes bancaires dans les paradis fiscaux.

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TATIANA ROJO : « JE DÉFENDS LES HÉROÏNES AFRICAINES ANONYMES »


Retour sur la carrière de l’actrice franco-ivoirienne Tatiana Rojo, qui défend depuis 20 ans la production panafricaine, et incarne à l’écran comme sur scène les femmes africaines avec fierté.

Un lundi matin de septembre pluvieux, Tatiana Rojo, 38 ans, apparaît tel un rayon de soleil dans le centre-ville d’une commune du Val d’Oise, en région parisienne. Jupe d’été colorée, talons aiguilles, bijoux wax… Elle irradie sous la grisaille, malgré l’humidité qui l’assaille. Une fois calfeutrée au chaud dans sa voiture pour l’entretien – aucun café d’ouvert à l’horizon ! – elle se révèle d’autant plus solaire. Derrière cette silhouette gracile et menue se cache une énergie débordante. Ce jour-là, elle accompagnait ses deux fils à l’école, pour ensuite reprendre sa voiture et assurer son interview matinale, et enfin monter dans un train direction Lille pour un projet boulot. A l’image des 12 personnages qu’elle campe sur scène depuis 2015 dans son « one woman show » Amou Tati – de son vrai nom – La Dame de fer, Tatiana Rojo est multiple.

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Design : Aïssa Dione prend ses quartiers à Paris chez la curatrice Nelly Wandji


Du 8 au 24 septembre, une expo-vente de la créatrice textile sénégalaise Aïssa Dione, intitulée « Weaving, Art, Objects », se déroule dans cet espace parisien dédié à la création du continent africain.

C’est le début d’une longue collaboration entre deux expertes du design haut-de-gamme africain. Pour sa rentrée, la curatrice camerounaise Nelly Wandji a convié Aïssa Dione, designer textile et spécialiste de l’artisanat de luxe, à exposer quelques-unes de ses pièces dans son propre espace, situé dans le 8ème arrondissement de Paris. On y trouvera du petit mobilier, des accessoires de mode et de décoration, fabriqués à partir de tissus en coton confectionnés dans l’atelier dakarois d’Aïssa Dione, suivant la méthode de tissage des Mandjaques de la Guinée-Bissau – à laquelle s’attache l’artisane depuis plusieurs années.

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