Afro-descendants : au cœur d’une communauté noire qui lutte pour exister au Mexique


En dépit de leur contribution au pays, dont ils constituaient alors le deuxième groupe démographique après les autochtones, les Noirs ont été effacés de l’histoire mexicaine au lendemain de l’indépendance. À Corralero, une communauté afro-mexicaine se bat pour exister. Reportage.

« Tu ne peux pas être Noire et Mexicaine », s’est souvent entendu dire Beatriz Guzman. L’Afro-Mexicaine n’a d’ailleurs appris que ses ancêtres étaient Africains qu’à l’âge de 40 ans. Comme elle, peu de Mexicains connaissent l’histoire noire de leur pays.

D’après les chiffres officiels, seule 2,9% de la population se revendique afro-mexicaine mais « beaucoup d’individus ignorent leur origine, ou la taisent pour éviter les discriminations », regrette Rosa Maria Castro, militante pour les droits des femmes des communautés noires.

Présents sur l’ensemble du territoire, les Afro-Mexicains sont davantage visibles dans le sud du pays, sur la « Costa Chica » (États de Guerrero et de Oaxaca) et le Veracruz, où ils vivent en communauté.

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Le 1er mars 1896 la victoire de l empereur Ménélik II sur les Italiens


Le 1er mars 1896, l’armée de l’empereur Ménélik II met en déroute les soldats italiens. La bataille d’Adoua clôt la première guerre italo-éthiopienne, débutée en 1885, et met provisoirement un terme aux ambitions coloniales italiennes en Éthiopie.

Vers 5 heures du matin ce dimanche 1er mars 1896, l’armée italienne quitte ses fortifications dans la région du Tigré, dans le nord du pays, pour la ville d’Adoua.

Dirigée par le général Oreste Baratieri et composée de 20 000 hommes, elle espère attaquer par surprise l’armée éthiopienne.

Si cette dernière est plus nombreuse, avec 70 000 soldats estimés, elle est moins bien équipée que l’armée italienne.

Une grande partie dispose de simples boucliers en peaux de bêtes et d’armes blanches traditionnelles.

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France, souviens-toi du naufrage de L’Afrique


Il y a tout juste 100 ans, par une froide nuit de janvier, le paquebot Afrique coulait au large de Bordeaux dans une mer déchaînée.

Parmi les quelques 600 passagers, 192 tirailleurs sénégalais qui rentraient chez eux après avoir servi la France durant le premier conflit mondial.

Il n’y eut en tout qu’une trentaine de survivants. Une tragédie injustement oubliée.

Il faut se souvenir du 12 janvier 1920. Il faut, cent ans plus tard, se souvenir des 568 personnes qui périrent dans le naufrage de L’Afrique, au large de Bordeaux.

Il faut, cent ans plus tard, honorer la mémoire des 192 tirailleurs sénégalais qui étaient à bord de ce paquebot et espéraient rentrer chez eux après avoir mené une guerre qui n’était pas la leur.

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Voir également : Le jour où L’Afrique a coulé

Invasion de criquets pèlerins en Afrique de l’Est


L’Est du continent africain fait face à une invasion de criquets pèlerins qui inquiète au plus haut niveau. Suffisant pour l’Organisation des Nations unies (ONU) de demander une aide internationale pour lutter contre les énormes essaims de criquets pèlerins qui balaient cette partie du continent noir.

D’après la FAO, l’Ethiopie, le Kenya et la Somalie sont tous aux prises avec des essaims « sans précédent » et « dévastateurs » d’insectes ravageurs. L’agence onusienne craint que le nombre de criquets pèlerins ne soit multiplié par 500 d’ici au mois de juin 2020.

Poursuivant son inventaire, la FAO ajoute que l’Ethiopie et la Somalie n’ont pas connu d’infestation de cette ampleur depuis 25 ans, tandis que le Kenya n’a pas vu une menace acridienne de cette taille depuis 70 ans.

Pour leur part, le sud du Soudan et l’Ouganda sont également menacés si les essaims continuent de croître et de se propager. « La vitesse de propagation des ravageurs et l’ampleur des infestations sont si élevées qu’elles ont poussé les capacités des autorités locales et nationales à leurs limites », a soutenu la FAO.

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