Exclus d’une société qui se veut traditionnellement « blanche », les Afro-Argentins peinent à faire entendre leur voix. Reportage au cœur d’une communauté qui lutte pour son histoire et sa dignité.
« Vous devriez changer de voie, car même en obtenant les meilleurs résultats au monde, aucun Argentin ne prendra une Noire pour psychologue ».
Ancienne étudiante en psychologie à l’Université de Buenos Aires, Laura Omega a changé d’orientation professionnelle suite au conseil de son professeur, à la fin des années 1990.
« Et il avait raison », estime la jeune femme, aujourd’hui employée dans une enseigne de textiles.
Sa passion, c’est la musique, mais « les artistes noires n’intéressent pas les maisons de disques », regrette-t-elle.
Voir l’article : Afro-descendants : chez les « invisibles » de l’Argentine