Donner n’aide en rien et ne contribue pas à l’avancement du pays si celui qui donne n’exige pas l’effort en retour. Je me fais souvent violence pour rester moi-même à la hauteur de ces paroles que je traduis ainsi :
Ne me demande de te donner mes souliers si tu n’as pas encore usé tes sandales.
Je ne parle ici des défavorisés à qui on doit venir au secours sans hésiter. Eux n’ont souvent même pas la force de demander. Il faut aller au-devant et leur fournir de quoi vivre décemment. Dans ces situations, il n’y a pas de petits dons.
Non, je parle de toutes les personnes capables de mieux et qui ont les moyens de concevoir des projets et de les faire évoluer jusqu’au stade où par leurs seuls potentiels démontrés en une première étape, se mériteraient par la suite les coups de pouce financiers nécessaires.
Mariam Sy Diawara