Tel est le titre audacieux de l’article du journaliste Philippe Papineau du Devoir. Les trois principaux diffuseurs du Québec ne baissent pas la tête devant l’envahissement de Netflix.
Selon Christiane Asselin, de Radio-Canada, ça nous force à nous dépasser, à être meilleurs. L’important c’est d’essayer, d’être dans la parade. »
La production de contenu francophone semble être une des voies choisies par les trois diffuseurs. « Selon les chiffres du CEFRIO, il y a encore près de la moitié des Québécois qui n’écoutent jamais la télé en anglais, il ne faut pas perdre ça de vue », explique M. Mathieu.
Il estime aussi que plus les Netflix de ce monde créent de contenu, plus il y a d’émissions à acquérir et à adapter pour le marché québécois.
Quant à l’hypothèse d’un « Québecflix » — un site unique qui rassemblerait Tou.tv, le club illico, Noovo.ca et d’autres plateformes locales —, elle n’a pas été rejetée d’emblée par les trois diffuseurs, mercredi.
« Avoir une plateforme pour battre Netflix, ça serait intéressant, mais on est des entreprises différentes, gérées différemment », affirme Mme Asselin. « Nos marchés sont tellement distincts », confirme M. Mathieu.
Ce qui se passe en Amérique francophone est inspirant pour les jeunes et tous les producteurs de contenus qui se réuniront au prochain Africa Web Festival en novembre à Abidjan.
Yvan Asselin