Depuis 2019, la Belle Province a officiellement « une vision » pour le continent. Mais cette stratégie, plus économique que politique, reste encore à préciser.
Les signes d’un intérêt soutenu du Québec pour l’Afrique sont de plus en plus nombreux et de plus en plus visibles ces dernières années. En particulier au niveau politique, avec une « vision » en cours de définition et la nomination d’un chargé de mission pour le continent auprès du Premier ministre québécois, François Legault.
Mais ils sont surtout économiques, à l’image des 45 missions commerciales organisées à travers le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest en 2019 ou de la présence, jusqu’alors rarissime, du continent lors de la 25e Conférence du Forum économique international des Amériques organisé à Montréal en juin de la même année.
Invitée en tant que secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo avait profité de cette tribune pour rappeler que « l’Afrique [devait] cesser d’être un sujet de charité pour devenir un vrai partenaire ».
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Québec-Afrique : le business avant tout
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