La Secrétaire générale de la Francophonie appelle les entreprises privées, les citoyennes et citoyens engagés et les États à contribuer au Fonds « la Francophonie avec Elles », créé pour apporter un soutien aux femmes et filles malmenées par la crise.
Elles portent souvent à bout de bras des familles et des communautés entières. Elles prennent soin des aînés, s’occupent de l’éducation de leurs enfants et pratiquent en même temps des activités informelles et précaires. Ce sont elles qui se lèvent plus tôt que tout le monde et se couchent plus tard que tout le monde. Elles absorbent beaucoup de fatigue et de peine mais répondent le plus souvent avec le sourire, sans se plaindre.
Ces femmes entrepreneuses, artisanes, exploitantes agricoles, ces jeunes filles déscolarisées, subissent de plein fouet la crise du Covid-19. Dans l’impossibilité de se déplacer, de vendre leurs productions ou de s’approvisionner, elles ont été très nombreuses à perdre leurs maigres revenus, sans accès à des services de base ou à des mesures d’aide. Représentant 70 % de la main-d’œuvre du secteur social et de la santé dans le monde, elles sont aussi, presque toujours, en première ligne dans la lutte contre la pandémie.
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