Alors que le film avec Omar Sy dépasse le million de spectateurs en France, l’élue, chargée de mission à la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, se réjouit que les tirailleurs africains puissent rentrer dans leurs pays respectifs.
Depuis la sortie de Tirailleurs, Aïssata Seck multiplie les rencontres autour de l’histoire et de la mémoire des troupes coloniales, un combat qu’elle porte depuis une dizaine d’années. Conseillère régionale d’île-de-France, responsable du programme « Citoyenneté, Jeunesse et Territoire » au sein de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, cette femme qui fêtera ses 43 ans ce 20 février a grandi aux Mureaux (Yvelines), dans le quartier des Musiciens.
Les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises l’ont poussée à s’engager en politique « pour ne pas être constamment dans la victimisation » et pour combattre « les inégalités dont souffrent nos régions ». Son engagement politique en Seine-Saint-Denis, notamment à Bondy où elle fut adjointe au maire chargée des questions mémorielles, l’ont conduite à renouer avec le fil de son histoire.
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Aïssata Seck : « Un film comme « Tirailleurs » permet un bond en avant de dix ans »