Rebecca Cathline : la French tech se diversifie !


L’application Ma Coiffeuse afro cofondée par l’entrepreneure afro-caribéenne, Rebecca Cathline, vient de recevoir le label French Tech Diversité. Entretien et retour sur les raisons de son succès.

A 30 ans tout rond, Rebecca Cathline a réussi le tour de force de bousculer le marché des applications en France en lançant la première appli réservée aux salons de coiffures dédiés aux cheveux crépus et frisés. Forte de 50 000 utilisat.eur.rices depuis son lancement il y a un peu plus d’un an, Ma Coiffeuse Afro vient de recevoir le label French Tech diversité. Un prix remis par Mounir Mahjoubi, secrétaire d’état chargé du numérique. « Une belle reconnaissance envers tout le travail mené », concède la cofondatrice de cette start-up innovante hébergée à la Station F, à Paris (13e).

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Deux créatrices kényanes à l’honneur de la Lagos Fashion Week


Les designeuses kényanes, Lulu Mutuli et Azra Walki, lauréates du tremplin Heineken Inspired Africa, auront l’honneur de présenter leurs créations à la Fashion Week de Lagos, qui se tiendra du 25 au 28 octobre.

Sélectionnées parmi 100 portfolios de stylistes venus du Kenya, d’Ouganda et de Tanzanie, les Kenyanes Lulu Mutuli, 24 ans – créatrice du label Amilo – et Azra Walki, 27 ans – fondatrice de la marque Za Azra – sont les heureuses gagnantes du concours Heineken Inspired Fashion. Pendant trois jours, les lauréates ont bénéficié d’un workshop organisé à Nairobi sous la houlette de Mark Van Iterson, directeur international du design chez Heineken – en collaboration avec la maison de la mode LEW basée à Amsterdam – pour penser leurs collections respectives.

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Trop ou pas assez de sable?


Dans le désert du Sahara, le sable couvre 2 millions de kilomètres carrés, soit 20 pour cent de sa surface.  C’est énorme mais puisqu’il ne couvre qu’un cinquième du territoire, la question se pose : y aurait-il-donc plein d’oasis?  Eh bien non! Les poches d’eau sont souvent des mirages. Elles ne représentent qu’un millième de la surface du désert.  Vaut mieux suivre son chameau et surveiller sa boussole. En réalité le Sahara est surtout fait de surfaces arides rocheuses, souvent sur un plateau ou une montagne.

La pénurie?  Le sable des plages et des mers

Or, saviez-vous que se dessine dans le monde une pénurie de sable.  Malheureusement, ce n’est pas celui du Sahara qui est en demande.  Ce sont les mers et les plages qui sont en train de se faire vider de leur sable pour construire des habitations ou fabriquer des puces informatiques, du dentifrice et des cosmétiques.  Ce sable contient du silicium et en plus il s’agglomère facilement pour se transformer en ciment ou en béton armé. Voilà qui explique tout.   Il faut 200 tonnes de sable pour ériger une petite maison.  Pouvez-vous alors imaginer combien de tonnes il a fallu pour construire le plus haut gratte-ciel de la planète à Dubaï?   Assez pour épuiser tout le sable des environs et d’être obligé d’en importer d’Australie.

En Afrique, on se tire dans le pied.

Selon l’article signé par le canadien Paul Therrien dans la revue Forces, en Sierra Leone, les villageois pauvres ruinent leurs propres rives pour la pêche en vendant le sable à des groupes criminels.  Le marché noir ferait rage aussi au Libéria, au Nigéria et au Kenya.  Et Therrien conclut son article ainsi : Trouver des solutions de remplacement au sable pour ses usages nombreux et essentiels n’est pas une priorité politique…la tendance ira donc en s’accélérant plutôt que l’inverse.  On ne verra plus nos plages du même œil après avoir lu cet article.

Yvan Asselin

Faut-il préférer les chefferies de nos aïeux à des démocraties de pacotille ?


En septembre, toute l’Afrique, du moins celle qui croit en l’équité, était aux anges lorsque le pouvoir judiciaire kényan, usant des prérogatives que lui reconnaît la Constitution, a annulé l’élection présidentielle remportée par le président sortant, Uhuru Kenyatta.

C’était une grande première sur notre continent, où les élections sont toujours contestées. Et nous avions tous applaudi, malgré les propos indignes de Kenyatta – dont le prénom signifie « indépendance », en swahili – à l’égard des juges. Le fils de son père avait sans doute oublié les violences postélectorales durement réprimées par les forces de l’ordre – du désordre, plutôt – et qui ont coûté la vie à une trentaine de Kényans dont le seul tort était de croire en la démocratie.

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