Faut-il préférer les chefferies de nos aïeux à des démocraties de pacotille ?


En septembre, toute l’Afrique, du moins celle qui croit en l’équité, était aux anges lorsque le pouvoir judiciaire kényan, usant des prérogatives que lui reconnaît la Constitution, a annulé l’élection présidentielle remportée par le président sortant, Uhuru Kenyatta.

C’était une grande première sur notre continent, où les élections sont toujours contestées. Et nous avions tous applaudi, malgré les propos indignes de Kenyatta – dont le prénom signifie « indépendance », en swahili – à l’égard des juges. Le fils de son père avait sans doute oublié les violences postélectorales durement réprimées par les forces de l’ordre – du désordre, plutôt – et qui ont coûté la vie à une trentaine de Kényans dont le seul tort était de croire en la démocratie.

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