Étudier en Afrique, combien ça coûte ?


500 euros, 1000 euros, 2000 euros ou encore gratuits : les frais de scolarité des universités publiques font le grand écart d’un pays à l’autre sur le continent. Découvrez quel est le prix à payer pour étudier au sein des meilleurs établissements du continent.

Le mois d’août est souvent synonyme de vacances.

Mais pour les étudiants, il est aussi associé à la rentrée qui approche à grands pas. Quand on s’apprête à entrer pour la première fois à l’université on se pose une multitude de questions : Que vais-je faire de ma vie ? Dans quel établissement m’inscrire ? Université publique ou privée ? Quel département, quels cours choisir ?

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Nouvelles technologies et matière grise, les clés de l’avenir de l’Afrique


Les dirigeants Africains ont pris conscience, il y a plus de dix ans, de l’importance des investissements en technologie pour l’avenir de leur continent.

Ils ont misé sur la technologie pour créer des infrastructures – les routes, ponts, égouts et circuits électriques qui forment les éléments fondateurs d’une économie fonctionnelle.

L’avenir leur a bien entendu donné raison. Cependant il est regrettable qu’ils n’aient pas aussi eu la vision d’investir dans un domaine tout aussi important : leurs propres talents. Heureusement, l’alliance de ces deux compétences aux potentiels formidables, est encore possible.

Les Africains ont adopté la technologie plus rapidement que beaucoup ne le pensait possible. Ceci est particulièrement vrai avec la technologie mobile.

D’après un rapport de 2011 par la Standard Bank, il y avait 15 millions de souscriptions de téléphones mobiles en Afrique en 2000. À la fin 2012, ce chiffre approchait les 500 millions.

Ces estimations en prévoient plus de 800 millions à la fin 2015 (le Nigeria occupant désormais la 10e place du marché mobile mondiale).

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Elikia M’Bokolo et Ali Benmakhlouf : « L’éducation est le seul remède »


Pour la première fois, Jeune Afrique fait dialoguer l’historien Elikia M’Bokolo et le philosophe Ali Benmakhlouf. Tous deux prônent une révolution du savoir pour renforcer la démocratie, l’économie et la paix sur le continent. Un débat de haut vol. Propos recueillis par Séverine Kodjo-Grandvaux

L’un est philosophe, l’autre historien. Le premier est né en 1959 à Fès, a grandi dans le royaume chérifien, vit aujourd’hui en partie en France et au Maroc et se dit « 100 % africain et 100 % européen » (sa grand-mère maternelle était sénégalaise).

Une double identité qu’éprouve aussi le second, né en 1944 à Léopoldville (actuelle Kinshasa) et qui partage sa vie entre Paris, la RD Congo et l’Angola, où il enseigne régulièrement.

Ali Benmakhlouf et Elikia M’Bokolo, deux penseurs qui placent l’Afrique au cœur de leurs recherches et l’appréhendent dans son inscription au sein du monde et de l’humanité. Avec eux, les préjugés et les idées reçues se déconstruisent.

Le continent n’est jamais isolé mais se lit dans les relations culturelles, philosophiques, historiques, économiques, politiques, scientifiques, religieuses… qu’il a toujours nouées avec les autres civilisations. L’Afrique se fait plurielle et se dit dans toute sa complexité.

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France – Afrique : ce qui doit changer


L’historien camerounais Achille Mbembe enseigne l’histoire et les sciences politiques à l’université du Witwatersrand, à Johannesburg.  

Depuis la deuxième moitié du XXe siècle, chaque nouveau dirigeant français s’est cru obligé d’en appeler à une refonte des relations avec l’Afrique. Ce fut le cas du général de Gaulle le 30 janvier 1944, à Brazzaville.

Alors que la guerre n’était pas terminée, il invitait la France à « établir sur des bases nouvelles les conditions de la mise en valeur de notre Afrique » et, dans la relation entre la métropole et l’empire, à « choisir noblement, libéralement, la route des temps nouveaux ».

Lors d’une allocution devant le Parlement sud-africain réuni au Cap en février 2008, Nicolas Sarkozy ne dérogea point à la règle : « L’ancien modèle de relations entre la France et l’Afrique n’est plus compris par les nouvelles générations d’Africains, comme d’ailleurs par l’opinion publique française », déclarait-il alors, avant d’appeler à de nouveaux rapports fondés non plus sur l’inégalité, l’exploitation et le ressentiment, mais sur le respect et la reconnaissance des intérêts mutuels.

À Dakar, en octobre 2012, François Hollande y allait de sa propre voix : « Le temps de la Françafrique est révolu »… « Il y a la France et il y a l’Afrique », deux entités distinctes dont les rapports devraient être désormais fondés sur « le respect, la clarté et la solidarité ».

Les trois piliers qui constituent la matrice des rapports franco-africains depuis 1820 n’auront cessé de faire l’objet d’un recyclage quasi permanent.

Nonobstant ces appels, la substance des rapports franco-africains n’aura changé qu’à la marge.

Les trois piliers qui en constituent la matrice depuis 1820, à savoir le racisme culturel, le paternalisme et le mercantilisme, n’auront cessé de faire l’objet d’un recyclage quasi permanent.

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