Au XVIIe siècle, Anne Zingha règne sur les royaumes de l’actuel Angola et parvient à éviter la colonisation de son pays. Une icône angolaise et panafricaine de la résistance à l’impérialisme européen.
Njinga Mbandi, Nzinga Mbandi, Ana Nzinga, Anne Zingha… De nombreux noms sont attribués à la la reine reine du Ndongo et du Matamba qui régna au XVIIe siècle sur un territoire aussi vaste que l’actuel Angola. Une reine qui reste à ce jour un exemple de gouvernance féminine en Afrique.
À la mort de son père, le roi du Ndongo Ngola Mbandi Kiluanji en 1617, le frère d’Anne Zingha, Ngola Mbandi, le remplace à la tête du royaume. Peu charismatique, à l’inverse de son père, il est également moins intelligent que sa sœur. Ce dont il a conscience : en 1622, Ngola Mbandi envoie Anne Zingha à Luanda en émissaire, afin de négocier un traité de paix avec le gouverneur du Portugal. Lors de cet entretien, Anne Zingha s’impose comme une redoutable négociatrice et diplomate.
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