Hervé Bourges, une vie sur les chemins d’une Afrique multiple


Hervé Bourges, décédé dimanche à l’âge de 86 ans, a toujours maintenu un lien étroit avec le continent africain.

Membre du cabinet d’Edmond Michelet, alors Garde des Sceaux, conseiller d’Ahmed Ben Bella, fondateur de l’école de journalisme de Yaoundé, directeur de celle de Lille, patron de RFI, de TF1, de France 2, de Radio Monte-Carlo, ambassadeur auprès de l’Unesco, président du Conseil supérieur de l’Audiovisuel, une douzaine de livres au compteur et, toujours, le continent, sans cesse revisité : 70 séjours dans la seule ville de Dakar.

Une Afrique multiple, un continent qui est à ses yeux « une origine, une référence, un concept, une humanité en marche »

Les occurrences de son Dictionnaire amoureux de l’Afrique le résument tout entier. Pangolin du Cameroun « cuisiné en ndomba », bières et abacost, Foccart et Boumediène, Nina Simone et Miriam Makeba, Zidane et Zao, Daoud et Awadi : le chef Bourges marie les profils sucrés ou épicés d’une Afrique multiple.

Un continent qui est à ses yeux « une origine, une référence, un concept, une humanité en marche ». Et comme la métaphore gustative n’était jamais loin chez ce grand sensuel, il ajoute : « Un fruit qui s’ouvre généreusement ».

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(Journaliste, écrivain, historien, Philippe Gaillard est devenu correspondant avant d’entamer ensuite une carrière de fonctionnaire et de journaliste qui va accompagner les indépendances des colonies françaises d’Afrique.)