Cameroun-Côte d’Ivoire : rivalités autour de l’attiéké, du gari et du tapioca


Quel nom donner à ces spécialités à base de manioc, communes à plusieurs pays africains, mais qui sèment la discorde entre eux ? Définir leur spécificité et leur identité va bien au-delà du simple chauvinisme : cela favorise le dialogue entre les cultures.

Dans des pays en rivalité sur le plan culturel, l’alimentation est l’une des pommes de discorde les plus récurrentes. Elle peut constituer, à elle seule, un casus belli, notamment lorsqu’il est question d’appropriation culturelle.

Depuis plusieurs semaines, des Camerounais et des Ivoiriens se déchirent sur la Toile à propos de l’attiéké, du gari et du tapioca, dont ils ont une conception sociale distincte. Pour mieux cerner le nœud de ce conflit, il serait bon d’expliquer à quoi renvoie réellement chacun de ces produits. Disons, d’emblée, que l’attiéké n’est pas le gari, et que tous deux ne sont non plus le tapioca.

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Rivalités autour de l’attiéké, du gari et du tapioca

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