Le cinéma d’auteur africain se réinvente


L’homme semble une montagne en marche. Stanlee Ohikhuare est un géant qui déplace ce matin de juin ses deux mètres et son inexpugnable sourire dans les couloirs d’un hôtel de Bordeaux. Ce Nigérian est très loin de Lagos, où il a créé le Realtime International Film Festival, un événement qui rassemble chaque année près de 10 000 personnes autour de films indépendants.

Stanlee Ohikhuare est un guerrier du 7e art africain. Il faut des convictions solides, et un peu d’abnégation, pour devenir un animateur du cinéma indépendant sur le continent.

Il aurait des raisons d’être plus sombre, lui qui vient d’apprendre la disparition d’un proche. Pourtant, après une poignée de main énergique, le directeur artistique s’anime pour vanter les qualités de sa manifestation. Il termine même l’entretien par une demande de contacts dans le milieu de la production audiovisuelle française pour envisager de nouvelles collaborations transfrontalières.

Voir l’article source :

Le cinéma d’auteur africain se réinvente