À Harlem, le français fait le poids


 

« Quand j’habitais en Pennsylvanie, j’avais oublié mon français », se souvient Suleimane Niasse, gérant de la pâtisserie Des Ambassades située à l’angle de la 119e Rue et du boulevard Frederick Douglass, à New York.

L’homme d’origine sénégalaise a immigré aux États-Unis il y a plus de 20 ans. En 2007, son choix de s’installer dans Harlem lui a permis, à sa grande surprise, de renouer avec le français, sa langue maternelle avec le wolof.

Les rues de Central Harlem bouillonnent de vie en cette fin d’automne. La musique d’un saxophoniste se mêle au brouhaha des automobiles. Un soleil discret filtre à travers les nuages pour éclairer les façades classiques des édifices de part et d’autre des rues. Des vendeurs offrent mangues, citrons et cacahuètes dans des étals sur les trottoirs.

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