Les masques Punu, sensés représenter des visages d’ancêtres, sont portés durant les funérailles, par les initiés de la société Moukouji, qui dansent perchés sur de hautes échasses, recouverts d’un costume de raphia.
Les masques Punu, sensés représenter des visages d’ancêtres, sont portés durant les funérailles, par les initiés de la société Moukouji, qui dansent perchés sur de hautes échasses, recouverts d’un costume de raphia.
Les Punu, originaires d’Angola, ont migré vers le Gabon au cours du XVIIIème siècle. Ils vivent dans des villages divisés en clans et en familles où la cohésion sociale est assurée par la société Moukouji, dont le rôle essentiel est de subjuguer les esprits malfaisants de la forêt. Lors des cérémonies liées à cette société, des masques apparaissent, souvent couverts de pigments blancs (couleur liée à la fois à la lumière, à la mort et à la lutte contre les maléfices) rappelant leur fonction apotropaïque.
Leur coiffe élaborée est le reflet de la mode des femmes Punu et la finesse de leurs traits et le fait qu’ils représentent un idéal de beauté féminine les ont rendu célèbres.
Certains portent des scarifications sur les tempes, en forme de losange. Ils sont généralement associés à des ancêtres féminins; on raconte aussi qu’ils pourraient représenter l’Univers, avec les 4 points cardinaux entourant la Terre, « au centre du monde ».